La thèse se concentre sur le secteur non-électrique agrégé couvert par le SCEQE. La contribution du secteur non-électrique aux variations des émissions de CO2 pendant les deux premières phases du marché (2005-2012), tant du point de vue de la demande finale que de celui de l'offre, est comparée à celle du secteur électrique. Les implications du mode d'allocation gratuite de quotas au secteur non-électrique durant la troisième phase du marché (2013-2020) sont examinées, ce qui constitue l'une des premières évaluations approfondies des benchmarks institués en Phase 3. Il est montré que, tant du point de vue de la demande finale que de celui de l'offre, le secteur non-électrique, du fait de ses interdépendances et de son niveau d'activité, a davantage contribué aux variations des émissions de CO2 que ne l'a fait le secteur électrique, au cours la période 2005-2012. Il est également montré que, en dépit de ses effets redistributifs, le mode d'allocation gratuite par benchmarks tel qu'il a été défini, demeure imparfait et n'est ainsi pas à la hauteur du rôle central du secteur non-électrique dans le fonctionnement du marché.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-01070087 |
Date | 19 June 2014 |
Creators | Lecourt, Stephen |
Publisher | Université Paris Dauphine - Paris IX |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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