La présente étude cherche à vérifier, dans un cadre naturel - la situation thérapeutique - l'existence d'un lien entre androgynie et flexibilité. Il est postulé que l'androgynie, définie comme un ensemble de traits masculins et féminins chez une même personne, favorise l'accès à un répertoire plus vaste de comportements et par là, permet une plus grande flexibilité comportementale. Utilisant deux comportements facilitants, la directivité et l'empathie, l'auteure fait l'hypothèse que les stagiaires androgynes se montreront plus flexibles en passant d'un comportement à l'autre selon les variations de la situation thérapeutique. Seize femmes stagiaires en formation clinique ,regroupées selon les rôles sexuels androgyne, féminin ou masculin, rencontrent chacune, à deux reprises, deux acteurs-clients. L'hypothèse d'une plus grande flexibilité chez les stagiaires androgynes est infirmée. De plus, contrairement aux prévisions théoriques, les stagiaires féminines se révèlent plus directives qu'empathiques. Ces résultats remettent en question non seulement la théorie de l'androgynie mais les construits même de féminité et de masculinité.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/48589 |
Date | 03 December 2021 |
Creators | Joly, Elisabeth |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | 83, [34] feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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