From the Meiji period on, the social minority group referred to in Japan as burakumin was constituted as what might be called a “subnational” group. In other words, it acted as a supplement to the nation and national identity, a group of people attached but not necessarily belonging to what was conceived as the Japanese nation. With various shifts, this pattern remains in place and guides politics into the 1920s and then through the 1960s and in the 1980s. Subsequently, however, the beginning of a potentially major transformation can be observed. This change is linked to Japan’s movement into a globalized nation in the 1980s; it is then that the “subnational” turns into a kind of “micronational”—a repository of minor national-esque practices. The supplement thus becomes a surplus, opening the nation into a variety of little “nation-like” enclaves that are propagated as local communities and encouraged to act on their own and manage themselves. Similarly, the subnational burakumin—who were previously construed as subhuman—become micronational local community residents. Simultaneously, because of their historical experience and familiarity with segregation and self-governance, the burakumin become potential experts on local community initiatives. Only by looking at local histories of buraku communities rather than large histories of the nation can one acknowledge such transformations. / À partir de la période Meiji, le groupe social minoritaire désigné communément au Japon sous le nom de burakumin s’est constitué en ce que l’on pourrait appeler un groupe « sous-national ». En d’autres termes, il représentait un ajout à la nation et à l’identité nationale, et représentait un groupe certes attaché à ce qui était conçu comme étant la nation japonaise mais n’appartenant pas forcément à celle-ci. Après divers changements, ce schéma reste en place et oriente la politique à travers les années 1920 et ensuite les années 1960 et 1980. Cependant par la suite, on peut observer les prémisses d’une transformation potentiellement majeure. Ce changement est lié à l’évolution du Japon en une nation globalisée durant les années 1980. C’est alors que le « sous-national » devient en quelque sorte le « micronational », un cadre de pratiques quasi nationales. L’ajout devient un surplus et crée à travers la nation diverses petites enclaves simili-nationales qui s’affichent comme des communautés locales encouragées à agir seules et à s’administrer par elles-mêmes. De la même façon, les burakumin sous-nationaux (préalablement compris comme sous-humains) deviennent membres de communautés locales micronationales et simultanément, de par leur expérience historique et leur familiarité avec la ségrégation et l’auto-gouvernance, des experts potentiels en ce qui a trait aux initiatives communales. Plutôt que par les grandes histoires de la nation, c’est en regardant les histoires locales des communautés buraku que l’on reconnaîtra de telles transformations.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.40727 |
Date | January 2009 |
Creators | Mutafchieva, Rositsa I |
Contributors | Thomas Lamarre (Internal/Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Doctor of Philosophy (Department of East Asian Studies) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
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