Cette recherche se base principalement sur l’utilisation de l’instrument monétaire – particulièrement la monnaie de bronze – afin d’analyser les processus de transformation de l’économie d’un ensemble territorial spécifique : le Latium méridional.Les monnaies proviennent de contextes archéologiques variés : habitats à continuité d'occupation, complexes agricoles, villas, aires funéraires. La contextualisation du mobilier numismatique, associée à d'autres classes de matériel, peut nous permettre d'évaluer, en milieu rural, les phénomènes éventuels de circulation monétaire sur le long terme ou de résidualité. La présence, au sein de la masse monétaire hétérogène en circulation – composée de monnaies impériales romaines, vandales, ostrogothes et byzantines – de minuscules piécettes illisibles, de monnaies volontairement sectionnées et d'exemplaires contrefaits permet de replacer ces découvertes au cœur des vifs débats de ces dernières années. L'instrument monétaire ne semble perdurer dans les transactions quotidiennes que jusqu’aux émissions de Justin II. Cette brusque rupture dans la circulation de la masse monétaire et l'apparente absence d'émissions postérieures au VIe siècle nécessite une explication, surtout si on la met en relation avec la continuité de production de l'atelier monétaire byzantin de Rome, tout proche. / This research is mainly based on the use of the monetary instrument – in especial way, the bronze coins – to analyze the economic transformation processes of a specific area: the southern Latium. The coins are from different archaeological contexts: villages, villas, agricultural complex, cemeteries. The contextualization of coins finds, combined with other classes of materials, can allow us to evaluate, in rural context, the possible phenomena of circulation of money in the long period or residuality. The presence, within the heterogeneous money supply in circulation – composed of Roman imperial coins, coins of the Vandals, Ostrogoths and Byzantine coins – of tiny illegible coins, clipped coins and counterfeit coins, it allows us to place these findings in the living heart of the debate of recent years. The monetary instrument does not seem to persist, in daily transactions, which up to the emissions of Justin II, or shortly after. This abrupt break in the circulation of money supply and the apparent absence of issues after the sixth century need explanation, especially if we relate to the continuity of the production of Byzantine mint of Rome.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016EPHE4099 |
Date | 15 December 2016 |
Creators | Marani, Flavia |
Contributors | Paris, EPHE, Università degli studi (Pise, Italie), Bompaire, Marc, Cantini, Federico |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | Italian, French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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