Cette thèse explore les résurgences de motifs liés aux cultures celtiques dans les pièces de Shakespeare, c'est-à-dire la manière dont les cultures pré-chrétienne et pré-romaine des îles britanniques imprègnent l’œuvre théâtrale de William Shakespeare. Ces motifs n’apparaissent pas toujours de manière évidente à la surface du texte. Cela arrive parfois, mais ils requièrent souvent une analyse précise et approfondie. Cette question est jusqu’à présent restée relativement inexplorée ; en ce sens nous pouvons parler d’une construction de sens. Cependant, les cultures en question appartenant à un passé antique, il est possible d’accepter l’idée d’une ‘reconstruction’ d’un passé jusque là oublié. Basé sur une définition rigoureuse du terme ‘celtique’, cette étude examine en détail la présence des motifs, tout d’abord dans les chroniques auxquelles Shakespeare a pu avoir accès, sans oublier les notions d’oralité et de ‘discours’, inhérentes à l’analyse d’une culture avant tout orale. La figure du roi Arthur et la matière arthurienne, perçus comme la voie d’entrée dans le sujet, sont étudiés en relation avec les œuvres du dramaturge. Dans les pièces historiques, l’analyse des personnages venant des ‘marges’, i.e. le Pays-de-Galles, l’Irlande et l’Écosse informent sur la vision pré-moderne de ces ‘frontaliers’. Seules deux œuvres sont situées dans un contexte historique celtique : Cymbeline et Le Roi Lear, mais de nombreux motifs surgissent aussi dans d’autres pièces telles que Macbeth, Le songe d’une nuit d’été, La tempête, Le Conte d’hiver et d’autres. Ce travail de recherche révèle un substrat qui produit une nouvelle lecture enrichissante des œuvres de William Shakespeare / This dissertation explores the resurgence of motifs related to Celtic cultures in Shakespeare’s plays, that is to say the way the pre-Christian and pre-Roman cultures of the British Isles permeate the dramatic works of William Shakespeare. Such motifs do not always evidently appear on the surface of the text. They sometimes do, but most often, they require a thorough in depth exploration. This issue has thus far remained relatively unexplored; in this sense we can talk of a ‘construction’ of meaning. However, the cultures in question belong to an Ancient time, therefore, we may accept the idea of a ‘reconstruction’ of a forgotten past. Providing a rigorous definition of the term ‘Celtic’ this study offers to examine in detail the presence of motifs, first in the Chronicles that Shakespeare could have access to, and takes into account the notions of orality and discourse, inherent to the study of a primarily oral culture. The figure of King Arthur and the matter of Britain, seen as the entrance doors to the subject, are studied in relation to the plays, and in the Histories, the analysis of characters from the ‘margins’, i.e. Wales, Ireland and Scotland provides an Early Modern vision of ‘borderers’. Only two plays from the Shakespearean corpus are set in a Celtic historical context – Cymbeline and King Lear – but motifs surge in numerous other works, such as Macbeth, A Midsummer Night’s Dream, The Tempest, The Winter’s Tale and others. This research reveals a substrate that produces a new enriching reading of the plays
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2019CLFAL012 |
Date | 08 November 2019 |
Creators | Savatier-Lahondès, Céline |
Contributors | Clermont Auvergne, University of Stirling, Berton-Charrière, Danièle, Drakakis, John |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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