La manière dont un jeune étudiant européen se déplace d'un pays à un autre dans le cadre du programme ERASMUS (European Community Action Scheme for the Mobility of University Students), tout dans l'esprit de découvrir ce continent divers, de partager sa culture avec d'autres et de faire fortifier son identité européenne est un enjeu social, économique et politique. La mobilité institutionnalisée a permis à beaucoup plus d'étudiants de partir à l'étranger qu'avant, que ça soit pour un semestre ou une année académique ou un stage de courte durée. Pourtant, la mobilité étudiante aujourd'hui est aussi devenue un atout économique pour la plupart des partis prenantes. En échangeant des étudiants comme s'ils étaient des commodités, les universités cherchent à accroitre leur notoriété, mettant en valeur leurs intérêts économiques avant l'accueil des étudiants étrangers. L'asymétrie des échanges entre les pays de l'Europe Occidentale et l'Europe de l'Est et Centrale pose aussi des problèmes. En outre, L'ECTS (European Crédit and Transfer System) et le Processus de Bologne ont changé la signification d'un séjour à l'étranger - écartant la diversité entre les institutions de l'enseignement supérieur. Dans cette thèse, je fais un bilan du programme ERASMUS. Par la suite, je fais des recommandations concernant l'impact social du programme - et comment faire en sorte que l'idée de partage culturelle reste au sein de sa philosophie.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CLAREMONT/oai:scholarship.claremont.edu:cmc_theses-1112 |
Date | 01 January 2011 |
Creators | Gueron, Julia |
Publisher | Scholarship @ Claremont |
Source Sets | Claremont Colleges |
Detected Language | French |
Type | text |
Format | application/pdf |
Source | CMC Senior Theses |
Rights | © 2011 Julia Gueron, default |
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