L'étude géochimique par spectrométrie de masse à étincelles de paragenèses à arsénopyrite fait suite aux travaux sur les sidérites et les molybdènites effectués respectivement par R. LE SUAVE et M. VOISSET. Dans la première partie, nous exposons très brièvement le principe de la spectrométrie de masse à étincelles ainsi que le mode opératoire et la préparation des échantillons. Dans la deuxième partie, nous décrivons les gîtes d'arsénopyrite étudiés. Les résultats des analyses et l'examen comparatif des teneurs des éléments trace font apparaitre des anomalies géochimiques. L'idée initiale était de préciser l'origine des minéralisations avec l'aide du profil de répartition des lanthanides dans les arsénopyrites et dans les biotites des intrusions granitiques proches ainsi que l'avait réalisé M. VOISSET pour les molybdènites. Malheureusement l'absence presque totale de lanthanides dans les arsénopyrites nous a amené à rechercher les corrélations possibles avec les autres éléments trace ( moins de 1000 ppm). Leur nature ainsi que la comparaison de leurs teneurs nous renseignent parfois sur l'origine des minéralisations. Des teneurs élevées en tungstène nous ont amené à la découverte de scheelite dans les gîtes de St Paul sur Isère et de Salanfe. Nous verrons que son analyse et le profil de répartition des lanthanides qu'elle contient nous permettent d'avancer une hypothèse métallogénique sur son origine. Enfin la fréquente association de l'arsénopyrite avec l'or nous a amené à poser le problème du mode de gisement de l'or.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00691231 |
Date | 27 June 1980 |
Creators | Marie, Robert |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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