Le premier objectif de nos travaux était d'évaluer l'impact de différents facteurs d'ordre alimentaire sur la modulation de la glycémie, de l'insuline et de la réponse hormonale contre-régulatrice à l'effort chez le diabétique de type 2. Plus précisément, nous avons entrepris deux études qui nous ont permis d'étudier trois facteurs précis soit le statut nutritionnel, le contenu en macronutriment du repas pré-exercice et l'impact de la nature du sucre consommé (sucrose, fructose et aspartame) sur la modulation de la glycémie à l'effort. Ainsi, ces études ont réitéré l'aspect sécuritaire de pratiquer un exercice de type aérobie dans un état nutritionnel de jeûne chez un individu diabétique de type 2. Toutefois, les effets bénéfiques anticipés de la substitution du sucrose par de l'aspartame n'ont pas été observés dans notre deuxième étude, laissant croire en la possibilité que le goût sucré de l'aspartame ait stimulé inopinément la phase céphalique de la sécrétion d'insuline via un réflexe sensoriel en lien avec le goût sucré. Les mécanismes associés à cette stimulation sensorielle semblent avoir altéré à la fois la modulation de la glycémie, de l'insuline et de la contre-régulation hormonale à l'effort. De plus, nous avons documenté dans le cadre de cette étude des symptômes cliniques sévères d'hypoglycémie à cinq reprises lorsqu'un exercice était précédé d'un repas sucré avec du sucrose et/ou de l'aspartame. En rétrospective, ces cas d'hypoglycémies sont probablement dus à une contre-régulation hormonale altérée du métabolisme glucidique chez ces patients et l'aspartame pourrait être mise partiellement en cause. Notre troisième étude avait comme objectif d'évaluer l'impact d'un facteur pharmacologique, soit la prise d'un bêtabloquant, sur la modulation de la glycémie, de l'insuline et la réponse hormonale contrerégulatrice à l'effort chez le diabétique de type 2, tant à jeun qu'en situation postprandiale. Cette évaluation a permis de faire ressortir qu'un traitement à court terme à l'aide d'un bêtabloquant n'induit pas une augmentation de la glycémie et de l'insuline, ni une baisse plus importante du glucose et de l'insuline à l'effort comparativement à des situations expérimentales similaires sans bêtabloquant. Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent que le statut nutritionnel a un impact plus important sur la modulation du glucose que le bêtabloquant en soi. / Type 2 diabetes is a growing epidemic which is closely associated with obesity; sedentary lifestyle and consumption of energy-dense foods of poor nutritional value. A variety of therapies may help to reduce the incidence of type 2 diabetes and its associated metabolic abnormalities, such as diet and physical activity, in order to achieve a better glycemic control, reduce the need for hypoglycemic agents and achieve/maintain a healthy body weight. The objective of this thesis was to evaluate the influence of meals with different macronutrient compositions and dietary status on plasma glucose, insulin and counter-regulatory hormonal responses in type 2 diabetes. This has been performed by varying the ratio of protein, fat and carbohydrate within a meal, using different types of carbohydrate (sucrose, fructose and aspartame) and by fluxuating the glycemic index. In addition, the impact of an acute p-blocker treatment on glucose and insulin response during exercise (performed in different dietary states) in patients with type 2 diabetes has also been evaluated in this thesis.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19342 |
Date | 12 April 2018 |
Creators | Ferland, Annie |
Contributors | Poirier, Paul, Lemieux, Simone |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | xv, [16]-269 f., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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