Cette thèse présente trois modèles théoriques et empiriques de la Zone Euro, mettant en perspective l'influence de l'aversion au risque et de la monnaie sur différentes variables. Ces modèles d'équilibre général intertemporels et stochastiques (DSGE) s'inscrivent dans le cadre de la théorie des Nouveaux Keynésiens. Dans un premier modèle de base, nous montrons que l'aversion au risque influence la production, contribuant à sa baisse, notamment en période de crise. Pendant ces périodes de crise (Système Monétaire Européen, 1992; Internet, 2000; Subprimes, 2007), l'aversion au risque impacte significativement la détention de monnaie réelle. Dans un second modèle, dans lequel la monnaie est considérée comme un facteur de production, cette dernière n'a pas d'implication significative sur les dynamiques des autres variables. L'hypothèse de rendements d'échelle constants est par là même rejetée. Dans un troisième modèle, en utilisant une fonction d'utilité non-séparable entre la consommation et les encaisses réelles, nous montrons que le rôle de ces dernières sur la production dépend du degré d'aversion au risque des agents, devenant significatif lorsque celui-ci est deux fois plus élevé que la normale. Enfin, nous testons et comparons ce modèle avec le modèle de base pendant les trois périodes susmentionnées. La monnaie explique alors une partie significative des variations de la production pendant ces crises. De plus, notre analyse montre qu'un modèle non-séparable entre la consommation et les encaisses réelles a de meilleures capacités prédictives qu'un modèle séparable en période de crise.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00672439 |
Date | 09 December 2011 |
Creators | Benchimol, Jonathan |
Publisher | Université Panthéon-Sorbonne - Paris I |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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