La visée de notre thèse est de démontrer la présence, dans la phénoménologie de Michel Henry, tout d'abord, d'une communauté transcendantale et ensuite, d'une communauté que nous nommons communauté d'habitus. Michel Henry déploie la problématique de la communauté en lien étroit avec celle de la nature du soi. Il devient de plus en plus évident avec le temps, surtout grâce à la publication de C'est moi la vérité (1996), que le soi se comprend de deux manières : premièrement en tant que soi originel (transcendantal), et deuxièmement, en tant que soi égotique. C'est à partir de ce double rapport à soi que nous pouvons fonder la distinction entre une communauté transcendantale et une communauté d'habitus. La description de la communauté transcendantale se lie à celle du soi originel, alors que la communauté d'habitus se lie à celle du soi égotique. Henry a toujours privilégié, tout au long de son oeuvre, la description de la communauté transcendantale, laissant ainsi dans l'ombre l'existence d'une communauté d'habitus et du même coup l'existence du soi égotique. Notre thèse tente de remédier à cette situation en décrivant les fondements à partir desquels une communauté d'habitus est possible. En procédant ainsi, nous explicitons du même coup les fondements à partir desquels le soi égotique s'identifie avec une communauté. Cette identification du soi égotique avec une communauté particulière nous permet finalement de donner un fondement à la formation de l'identité du soi égotique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23856 |
Date | 19 April 2018 |
Creators | Ducharme, Olivier |
Contributors | Narbonne, Jean-Marc, Arrien, Sophie-Jan |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | vi, 293 p., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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