Ce mémoire s'interroge sur la façon appropriée d'articuler les perspectives objective et subjective en éthique. Il évalue et compare les réponses respectives de Bernard Williams et de Thomas Nagel. Williams refuse de considérer la perspective subjective comme la seule acceptable en morale à cause du danger que cela représente pour l'identité personnelle et le savoir éthique forgé dans une communauté. Il propose plutôt que la morale soit basée sur des règles substantielles reflétant l'anthropologie propre à un groupe d'appartenance. Nagel met l'emphase sur une tension irréductible entre les perspectives, autant au niveau des choix individuels que politiques. Aussi, même s'il favorise la prédominance des exigences morales objectives, il ne néglige pas les préoccupations subjectives et propose des moyens de diminuer la tension perspectuelle. J'esquisse finalement un moyen de dépasser Williams et Nagel dans la réconciliation des perspectives et l'accroissement de la motivation morale, en ayant recours au dialogue intersubjectif.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/45318 |
Date | 24 August 2021 |
Creators | Binet, Yanick |
Contributors | Bégin, Luc |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iv, 145 feuillets, application/pdf |
Coverage | 20e siècle., 18e siècle. |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0019 seconds