Parcourant de près l'itinéraire des œuvres de Hannah Arendt (1906- 1975), de sa dissertation doctorale sur Augustin aux dernières 'conférences de The life of the mind, notre thèse propose de retracer l'architecture réflexive de sa pensée politique. Trois axes fondamentaux guident cette recherche: l'unité et la cohérence philosophique de l'ensemble de son œuvre, sa critique de la tradition de pensée occidentale et la résurgence du problème du mal totalitaire. En choisissant le parti de Yamor mundi, qu'Arendt affiche dès sa thèse sur Augustin, nous proposons de suivre d'abord la généalogie de la question du mal totalitaire, ensuite les différents aspects et articulations de sa problématique. C'est sur cette problématique que repose l'articulation de sa phénoménologie politique bâtie sur le triptyque de la vita activa (travail, œuvre, action). Une fois cette étape nécessaire franchie, nous proposons de dégager l'exigence philosophique qu'Arendt pose à l'égard des activités de l'esprit afin de répondre à la problématique du mal politique contemporain.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/41508 |
Date | 31 August 2021 |
Creators | Vigneault, Luc |
Contributors | Ponton, Lionel |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | vii, 261 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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