Il est communément accepté que des patients déprimés rapportent que le temps semble passer lentement. Des travaux récents ont démontré l’existence d’une horloge interne responsable de la mesure du temps psychologique. Cette horloge est associée à l’activité d’un réseau cérébral complexe impliquant les noyaux gris centraux, la région préfrontale et le cervelet. Le but de l’étude est de vérifier si cet allongement du temps perçu serait lié à une déficience de l’horloge interne chez les déprimés et si le ralentissement psychomoteur (RPM) est lié à cette perception. Pour ce faire, les performances de quatorze patients atteints de dépression majeure sont comparées à celles de quatorze volontaires sains dans une tâche de frappe cadencée. Les sujets devaient taper, sur une touche, une série de 40 frappes à la même vitesse qu’une cadence sonore qu’ils venaient d’entendre. La frappe cadencée se faisait Hans trois conditions: 1) la plus rapide possible, 2) à intervalle de 500ms et 3) à intervalle d’une seconde. Le modèle de Wing et Kristofiferson (1973) a permis d’identifier un déficit dans la variabilité processus d’horloge chez les déprimés. Le RPM ne semble pas lié aux processus d’horloge interne.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/45959 |
Date | 06 December 2021 |
Creators | Labbé, Rémi |
Contributors | Rousseau, Robert, Baruch, Philippe |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iii, 72 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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