Le pape Jean-Paul II a écrit trois encycliques sociales : Laborem exercens (1981),Sollicitudo rei socialis (1987) et Centesimus annus (1991). Nous analyserons la critique que Jean-Paul II y fait du néolibéralisme. Pour y arriver, la théorie de la modernité de Marcel Gauchet servira de cadre théorique. Son histoire politique de la religion permettra de situer trois moments importants : la religion première, la modernité accomplie (ou société sortie de la religion) et, entre les deux, la période des compromis entre le monde de l’hétéronomie et le monde de l’autonomie, compromis ayant pris la forme de l’idéologie aux XIXe et XXe siècles. Nous analyserons le discours de Jean-Paul II pour le situer dans ce cadre théorique. Les concepts utilisés par le pape se révéleront faire partie du schème de pensée idéologique, au sens entendu par Gauchet.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/43945 |
Date | 25 May 2021 |
Creators | Roussel, Danny |
Contributors | Nault, François |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | viii, 142 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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