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Bien-être et mal-être au travail dans les métiers scientifiques : le cas du CEA / Well-being and malaise at work for scientific occupations : the case of CEA

Le bien-être et le mal-être au travail sont des concepts d’actualité, qui recoupent de nombreux modèles et théories issus de disciplines et d’épistémologies différentes. On peut questionner la pertinence de ces modèles pour comprendre le rapport au travail de professions intellectuelles, d’activités d’expertises ou de travailleurs de la connaissance. En partant d’une synthèse des littératures qui existent sur ces sujets, cette thèse étudie le rapport au travail des métiers de laboratoire en sciences dures. Ce travail est une démarche qualitative, compréhensive et interprétativiste, basée sur l’étude de cas multiples enchâssés de quatre laboratoires du Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA). Cette recherche montre que les différents statuts présents dans les laboratoires partagent les mêmes sources d’engagement et de bien-être mais ont des facteurs de mal-être différents. De plus, ils présentent tous des « rapports ambigus au travail », conjonction simultanée de bien-être et de mal-être, qui obligent à repenser l’articulation entre bien-être et mal-être au travail. / Workplace well-being and malaise are current concepts that overlap many models and theories from various disciplines and epistemologies. The relevance of these models can be questioned in order to understand the relationship to work of intellectual professions, of expertise activities or knowledge workers.Starting from a synthesis of existing literature on these topics, this thesis studies the relationship to work for natural sciences laboratory occupations. This work is a qualitative, comprehensive and interpretative approach, based on a Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) four laboratories embedded and cross-cases studies.This research shows that different statuses present in the laboratories share the same commitment and well-being drivers but have different malaise factors. In addition, they all have some kind of “ambiguous relationship with work”, simultaneous combination of well-being and malaise, which requires to rethink the relationship between well-being and malaise at work.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA090042
Date23 November 2015
CreatorsOttmann, Jean-Yves
ContributorsParis 9, Chanlat, Jean-François
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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