Return to search

Le capital fictif et ses effets sur la macroéconomie et sur le monde du travail au Brésil

La crise capitaliste mondiale, qui s'est manifestée dès les années 1970, a cherché de nouvelles stratégies d'accumulation pour augmenter la plus-value et s'opposer à la baisse des taux de profit. Le cycle du capital, sous l'égide du capital fictif, a redéfini ses stratégies d'accumulation sur la base du processus de restructuration productive, de l'application de politiques économiques orthodoxes, de la flexibilité du travail, des privatisations, de l'ouverture économique (commercial, industriel et financière)... S'appuyant sur les formes fonctionnelles du capital industriel, la sphère financière exerce une influence de plus en plus forte sur le capital productif, provoquant des transformations significatives dans le monde du travail, qui se traduisent par l'augmentation de la flexibilité du travail, de l'intensification du travail, par l'extension du chômage, de l'informalité, des baisses salariales, tout accentuant la précarisation et la déstructuration du monde du travail. L'objectif principal ici est alors d'étudier certains de ces effets sur le monde du travail au Brésil, en tenant compte de l'insertion subordonnée de l'économie brésilienne à la valorisation fictive du capital dans l'époque contemporaine. La méthode de l'économie politique, fondée sur la théorie de la valeur chez Marx, figure au centre de l'analyse.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00354467
Date06 November 2008
CreatorsDe Souza Sabadini, Mauricio
PublisherUniversité Panthéon-Sorbonne - Paris I
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

Page generated in 0.002 seconds