La culture de la palourde japonaise, Ruditapes philippinarum, en Bretagne s'est estompée à partir des années 80 après l'apparition de la vibriose appelée Maladie de l'Anneau Brun (MAB). Cette maladie est causée par la présence de la bactérie Vibrio tapetis qui provoque un dépôt caractéristique de conchyoline sur le bord interne des valves des palourdes. Les animaux parviennent à réparer la coquille au niveau des dépôts de conchyoline par un phénomène de recalcification. Des géniteurs et des familles de palourdes ont été étudiés afin de différencier les individus les moins sensibles à cette maladie. Ainsi, ces études ont permis de discriminer deux familles montrant des caractères de défense immunitaires différents au niveau des paramètres hémocytaires et au niveau du développement de la MAB. De plus, il a été démontré que le V. tapetis induit une production de l'oxyde nitrique in vitro dans les hémocytes de la palourde japonaise. Enfin, les approches moléculaires ont permis de mettre en évidence l'expression spécifique de deux transcrits de gènes (carbonique anhydrase like et inhibiteur de sérine protéases (serpine)) dans le manteau en lien avec le développement de la MAB.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00770804 |
Date | 19 December 2011 |
Creators | Jeffroy, Fanny |
Publisher | Université de Bretagne occidentale - Brest |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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