La thèse traite de differents aspects des crises financières et de leur gestion par les régulateurs. Les systèmes financiers complexes, tel le réseau interbancaire, peuvent être modélisés par une approche de type réseau, pour calculer la propagation des faillites et modéliser le risque systémique. Partant d'un réseau d'agents identiquement capitalisés, l'impact d'un ratio de capitalisation est testé selon l'horizon de maximisation des profits des agents. Performante lorsque les agents optimisent en horizon infini, la prévention du risque systémique par ce ratio peut créer d'importants problèmes de liquidité lorsque les agents sont myopes. L'effet des taux d'intérêts sur les bulles de crédit est analysé en partant d'un modèle basé sur une économie de production, dans laquelle les entreprises font face à de rares opportunités d'investissement. Lorsqu'elles investissent, ces entreprises ont recours à de la dette court-terme, limitée à une partie de leur valeur boursière. Dans ce modèle générant des bulles sur les prix des firmes, les taux d'intérêts sur la dette n'ont que peu d'effets sur les prix des firmes. En outre, des réserves sont émises concernant la présence de véritables bulles dans les prix vis-à-vis des concepts historiques. Le précédent modèle est étendu en introduisant une part de dette à long-terme dans le capital des firmes. Dans ce cadre, les valeurs boursières des firmes sont très réactives au taux d'intérêt, étant même discontinues lors de chocs de taux persistants. Par ailleurs, l'économie de production peut atteindre un état bullier: les prix des firmes reflètent les gains de capital uniquement dus à la dette. / Complex financial systems, such as the interbank network, can be naturally captured using a network approach. This allows to calculate contamination of defaults and to model systemic risk. Our network is composed of identically capitalized agents. The effect of a capitalization ratio is determined depending on the maximization horizon of the agents: short-term, myopic or long-term. When agents optimize their payoffs in the long-run, the capitalization ratio is fully effective and prevents systemic risk. However, when agents adopt a myopic behavior, the capitalization ratio may trade systemic risk for liquidity scarcity. Starting from a production economy, in which firms face stochastic investment opportunities, we study the impact of the interest rates on bubbles in firms' prices. Capital of firms is exclusively made of equity, but when facing an investment opportunity, firms may borrow. Precisely, firms access short-term debts, and the amount of the debt is limited to a fraction of the price of their equities. This model seems to recreate bubbles on firms' prices. Unfortunately, interest rates do not affect prices to a large extent, and we may question whether prices of firms include a bubble component, with respect to the standard definition of bubbles: the discounted sum of the incoming cash flows. This previous model is extended by allowing firms to have a permanent debt. Actually, capital of firms is composed of equity and debt. In this case, firms' prices are very sensitive to interest rates, and may be discontinuous when interest rate shocks last over the periods. This model also exhibits a purely bubbly state: prices of firms only represent capitals profits generated by debts, there is no equity.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013ENSL0867 |
Date | 10 December 2013 |
Creators | Moysan, Gwenael |
Contributors | Lyon, École normale supérieure, Malevergne, Yannick, Sand-Zantman, Alain |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0025 seconds