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Impact of mergers and acquisition on supply chain performance

This thesis consists of three essays that examine the impact of mergers and acquisitions on supply chain performance. In the first essay, we analytically study the effects of upstream and downstream mergers on suppliers, retailers and consumers, in an oligopolistic market. We start with a benchmark case where mergers do not generate any synergy. By assuming that firms compete in Bertrand or Cournot fashion, we compare the effects of an upstream merger with a downstream one. We find that upstream (respectively, downstream) mergers always benefit the merging firms, while adversely affecting their dependent downstream (respectively, upstream) supply chain partners; non-dependent suppliers and non-dependent retailers also benefit from such horizontal mergers. Moreover, an upstream merger is more detrimental to consumers than a downstream merger. We then analyze three extended models: (i) In a case where mergers generate synergies through economies of scale at both levels, merging firms still benefit while non-merging competitors suffer a loss in profit. (ii) If the synergy comes as a result of economies of scope, then an upstream merger benefits not only the merging suppliers but also the related downstream retailers; a downstream merger benefits all the firms in the merging industry and upstream unrelated suppliers. (iii) If market demand is uncertain, then each firm's optimal strategy will depend on the value of parameters.The second essay is an empirical investigation of the effects of horizontal mergers and acquisitions on the merging firms' performance. Our primary focus is on inventory-related supply chain metrics, while other operating performance measures are also considered. By using accounting panel data from COMPUSTAT database and the data on horizontal mergers and acquisitions in manufacturing, wholesale and retail sectors from SDC Platinum database, we study how the (one-year) post-merger performance compares to that of the (one-year) pre-merger level for these metrics. The analysis is conducted at two different levels. We first examine changes in absolute performance. Relative performance compared to the industry average is studied next. We then extend our study to test the longer term effects of mergers (two-year post-merger), and also compare the performance of merging firms to similar non-merging competitors. In addition, a multivariate regression analysis is performed to identify the performance factors that significantly affect merging firms' profitability.In the third essay, we again empirically study an issue that complements the second essay. Specifically, we evaluate the merging firms' performance after vertical mergers and acquisitions. We find that after the vertical integration, the acquiring firms' operational performance actually deteriorates in the first year after the transaction. The negative effect lessens over time and it normally takes at least two years for those merged firms to catch up with their matching rivals. Looking at five years performance after vertical mergers, we find that merging firms do not gain significant competitive advantage over the industry average. / Cette thèse se compose de trois essais qui examinent l'impact des fusions et acquisitions sur la performance des chaînes d'approvisionnement. Le premier essai est consacré à l'étude des effets d'une fusion en amont et en aval sur les fournisseurs, les détaillants et les consommateurs dans un marché oligopolistique. Nous commençons par un cas de référence où les fusions ne génèrent pas de synergie. Nous comparons les effets d'une fusion en amont à celle en aval dans le cas d'une concurrence à la Bertrand ou à la Cournot. Nous constatons que les fusions en amont (aval) bénéficient toujours les entreprises fusionnantes, tandis qu'elles nuisent à leur partenaires dans la chaîne d'approvisionnement en aval (amont). Ces fusions horizontales profitent aussi aux concurrents. Par ailleurs, les fusions en amont sont plus préjudiciables pour les consommateurs que les fusions en aval. Par la suite, nous analysons trois différents cas: (i) lorsque les fusions génèrent des synergies grâce à des économies d'échelle, aussi bien en amont qu'en aval, ces fusions bénéficient aux entreprises fusionnantes alors que leur concurrents non fusionnants voient leur profits baisser. (ii) Si la synergie est le résultat des économies d'envergure, alors les fusions en amont profitent non seulement aux fournisseurs fusionnants mais aussi aux détaillants dans la chaîne d'approvisionnement. On note aussi que ces fusions nuisent à d'autres fournisseurs alors qu'elles bénéficient à d'autres détaillants. Quant aux fusions en aval, elles bénéficient aux entreprises qui fusionnent et leurs concurrents et aux fournisseurs pour les concurrents, tandis que le bénéfice de leurs fournisseurs diminue. Du point de vue des consommateurs, une fusion en amont est préférable à celle en aval. (iii) Si la demande du marché est incertaine, alors la stratégie optimale de chaque entreprise dépendra de la valeur des paramètres.Le deuxième essai consiste en une étude empirique des effets des fusions et des acquisitions horizontales sur la performance des entreprises fusionnantes. Nous nous intéressons principalement aux mesures relatives à l'inventaire tout en considérant d'autres mesures des performances opérationnelles. En utilisant des données de panel extraites de la base de données Compustat et des données sur les fusions et acquisitions horizontales dans le secteur manufacturier, commerce de gros et de détail disponibles dans la base de données SDC Platinum, nous étudions comment la performance (annuelle) après la fusion se compare à la performance (annuelle) avant la fusion. L'analyse est effectuée à deux niveaux différents. Nous examinons d'abord les changements dans la performance absolue. Par la suite, nous étudions la performance relativement à la moyenne du secteur. Nous étendons ensuite notre étude pour tester les effets à long terme (deux ans après la fusion) des fusions, et aussi comparer la performance des entreprises fusionnantes à celle des concurrents similaires non fusionnants. En plus, une analyse de régression multi-variée est effectuée afin d'identifier les facteurs de performance qui affectent significativement la rentabilité des entreprises fusionnantes. Dans le troisième essai, nous évaluons la performance des entreprises fusionnantes suite à des fusions et acquisitions verticales. Nous constatons qu'avec l'amélioration de l'intégration verticale, la performance opérationnelle de l'acquéreur s'est détériorée dans la première année qui suit la transaction. L'effet négatif diminue au fil du temps et il faut normalement au moins deux ans à ces entreprises fusionnantes pour rattraper leurs rivaux. Concernant la performance dans les cinq ans qui suivent les fusions verticales, nous constatons que les entreprises fusionnantes ne gagnent pas un avantage concurrentiel significatif sur la moyenne du secteur.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.107642
Date January 2012
CreatorsZhu, Jing
ContributorsTamer Boyaci (Supervisor), Saibal Ray (Supervisor2)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Desautels Faculty of Management)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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