Dici quelques années, des capteurs de toutes sortes vont envahir notre environnement. Nous en rencontrons déjà beaucoup autour de la voiture, de lordinateur ou de la téléphonie. Cette multiplication à grande échelle des capteurs nest toutefois possible que si, dune part, ils communiquent sans fil et, dautre part, ils sont entièrement autonomes du point de vue énergétique. Concernant les systèmes de communication, beaucoup de progrès et de normes sont apparus ces dernières années. La technologie semble être au point, même si des améliorations en terme de consommation sont encore possibles. Quant à lautonomie énergétique, elle pose actuellement un véritable problème à cause de la durée limitée des piles ou batteries, sans compter leurs problèmes de pollution. Lidée est donc de récupérer lénergie (mécanique, thermique, chimique ou rayonnante) qui entoure les capteurs pour les alimenter afin de les rendre autonomes durant leurs durées de vie. Suite à une importante étude bibliographique, nous nous sommes orientés vers la récupération de lénergie de vibrations mécaniques. Une campagne de mesure nous a alors permis dévaluer lénergie disponible dans un certain nombre denvironnements et de dimensionner un système qui permette de convertir sur une large bande de fréquences cette énergie mécanique en énergie électrique. Nous avons alors initialisé deux réalisations ; une première macroscopique en tungstène validant le concept et une deuxième en technologie silicium permettant de miniaturiser le récupérateur dénergie afin de le rendre compatible avec les dimensions des capteurs à alimenter. Les premiers essais avec la structure en tungstène ont montré la possibilité de récupérer environ 480 µW pour une excitation à 50 Hz et damplitude 80 µm.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00162518 |
Date | 20 June 2005 |
Creators | Despesse, G. |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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