Les chapitres 1 à 4 concernent l'Afrique, et essentiellement l'Afrique australe Chapitre 1 : Aspects spatiaux et saisonniers de la variabilité pluviométrique Excédents et déficits pluviométriques sont en priorité liés à des modifications de l'amplitude du régime pluviométrique saisonnier. La variabilité interannuelle s'inscrit dans un cadre spatial contraint par les régimes pluviométriques moyens. Néanmoins, certaines saisons sont plus propices au développement d'anomalies généralisées. Tel est le cas des short rains en Afrique de l'Est. Les anomalies pluviométriques majeures interviennent lors de la saison des pluies mais ne revêtent pas un caractère homogène. En Afrique du Sud, Octobre se distingue nettement, de par le signe de l'anomalie pluviométrique, de la suite de la saison des pluies. Chapitre 2 : Variabilité interannuelle En Afrique australe, les anomalies pluviométriques ont un impact sur la végétation d'autant plus important que l'on se situe en milieu steppique, milieu où les données satellites de type NDVI sont les mieux à même de rendre compte des excédents et déficits en pluies. Les anomalies pluviométriques d'Afrique australe sont très liées à l'océan Indien et à l'ENSO, mais relativement indépendantes de l'océan Atlantique tropical sud. La convection profonde témoigne de modifications dans le cadre de la circulation divergente est-ouest, sur l'océan Indien comme sur le Pacifique. Aux latitudes subtropicales les anomalies de la circulation atmosphérique observées simultanément dans le sud-ouest des bassins indien et atlantique modulent également la pluviométrie. Chapitre 3 : Variabilité décennale La relation existant entre les variations du niveau du lac Tanganyika et la pluviométrie sur le bassin versant met en évidence un changement d'échelle décennale. Depuis l'année 1961, on note une plus grande efficacité des pluies liée en partie à une installation plus précoce de la saison des pluies. Les structures spatiales de variabilité pluviométriques se sont modifiées dans les années soixante. En Afrique australe elles deviennent plus fortes. Ces éléments sont à mettre en relation avec le phénomène ENSO, plus fréquent et de plus forte amplitude ainsi qu'avec le réchauffement de l'océan Indien subtropical. Chapitre 4 : RSA : changements pluviométriques En Afrique du Sud, les cumuls pluviométriques ne sont marqués ni par des tendances ni par des ruptures. Mais la Province Est du Cap connaît depuis 1970 des événements pluvieux moins nombreux et plus intenses. Les stations concernées sont toutes situées sur les versants sud et est du Drakensberg. Pour le XXIe siècle, le MCG APREGE/OPA simule une diminution des précipitations, confirmée par un modèle statistique de désagrégation régionale s'appuyant sur la dynamique de l'atmosphère. Chapitre 5 : Dobroudja et Bourgogne Les précipitations de la Dobroudja roumaine connaissent un régime modulé par les contraintes géographiques (relief et distance à la mer). Plus encore ces éléments physiques influent sur les volumes via la pénétration du front de brises de mer. La qualité de l'air en Bourgogne s'est améliorée depuis 1993 en ce qui concerne les fumées noires et l'acidité forte. Néanmoins les concentrations en ozone sont et restent élevées. Des modèles statistiques de prévision des concentrations maximales pour le lendemain sont conçus pour être opérationnels et fournis aux réseaux de surveillance de la qualité de l'air de Bourgogne (ATMOSF'air).
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00447543 |
Date | 05 February 2004 |
Creators | Richard, Yves |
Publisher | Université de Bourgogne |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | habilitation ࠤiriger des recherches |
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