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Communicator and antibias message effects on ethnic bias in young children

Many adults assume children are colour-blind, but the research literature indicates a rise in prejudice in young children between the ages of 4 and 8 years, which then declines after. As prejudice can have detrimental effects on children's intergroup relations and academic performance, interventions that address it early on are pivotal. The present studies examine the effectiveness of two interventions to improve attitudes towards Black children in young children between the ages of 4 and 8 years, for whom previous interventions have been largely unsuccessful. Reasons for the failure of previous interventions include the lack of sophistication of the theories on which they are based, which do not account for the complexities of children's own cognitive constraints. As such, the interventions here were designed using theoretical frameworks and related research on intergroup contact, persuasive communications, and children's sociocognitive development. In both Study 1 and Study 2, the intervention involved exposing young children to an antibias message communicated in an entertaining format by either an ingroup White or outgroup Black adult. The antibias message in Study 1 consisted of cross-ethnic friendship stories along with the communicators' positive evaluations (strong message) or the stories alone (weak message). Since young children tend to assume all others share their prejudice, children's inferences of the communicator's Black and White attitudes were assessed before and after the intervention (pre- and post-test), and their own Black and White attitudes and cognitive elaboration of the message were assessed at post-test. The intervention in Study 1 was implemented with ninety-three children in Kindergarten, Grade 1, and Grade 2. At pre-test, children's cognitive skills, i.e., role-taking and reconciliation, were assessed along with their inferences of communicators' attitudes. Although the majority of children were found to possess role-taking skill, very few could reconcile perspectives differing from their own. Results revealed that children inferred communicators to hold more positive White attitudes at post-test, and the change was largely due to the persuasive influence of the weak antibias message delivered by the ingroup communicator. Furthermore, no effects were found for children's own attitudes and cognitive elaboration of the message. These findings indicate that children distorted the antibias message from an ingroup communicator in line with their pro-White bias. Given the distortion of the antibias message shown in Study 1, Study 2 investigated whether providing children with training in reconciliation prior to hearing the antibias message would enhance their receptivity to it. Two hundred and sixteen kindergarteners and second graders listened to stories along with the strong message delivered by ingroup or outgroup communicators. Results revealed that second graders, but not kindergarteners, inferred communicators to hold more positive Black attitudes. The outgroup communicator was found to have a greater effect than the ingroup communicator on children's cognitive elaboration of the antibias message. No training effects were found, but secondary analyses of children's performances within each training condition indicated more positive Black attitudes in trained reconcilers vs. children who remained non-reconcilers. Overall, these findings contribute to the literature on prejudice reduction interventions for young children in demonstrating the remarkable challenges imposed by children's age and cognitive constraints on their processing of antibias messages. Younger, more egocentric children distort messages from both ingroup and outgroup communicators consistent with their pro-White bias, while older children are more receptive. Encouraging cognitive development through training may be beneficial depending on the readiness of the child. Theoretical and practical implications are discussed. / Beaucoup d'adultes assument que les enfants ne prêtent pas attention aux différences raciales, mais la littérature scientifique indique que les préjugés augmentent entre 4 et 8 ans, et déclinent ensuite. Les présentes études ont été conçues pour examiner l'efficacité de deux interventions visant à améliorer les attitudes des enfants de 4 à 8 ans envers les Noirs, puisque les interventions antérieures les ciblant avaient été infructueuses dans une large mesure. Dans les deux présentes études, l'intervention nécessitait d'exposer les jeunes enfants à un message antiracisme communiqué de manière divertissante par un adulte Caucasien ou Noir. Le message antiracisme de l'étude 1 consistait en des histoires d'amitiés interraciales accompagnées de commentaires positifs du communicateur (message fort) ou pas (message faible). L'intervention de l'étude 1 a été implémentée auprès de 93 enfants de maternelle, première année et deuxième année. Avant l'intervention, les habiletés cognitives des enfants, i.e. jouer un rôle et accepter que les autres ont parfois des opinions divergentes de la leur, ont été évaluées en même temps que leurs inférences sur les attitudes du communicateur. Bien que la majorité des enfants possédaient des aptitudes en jeux de rôle, très peu pouvaient se réconcilier à l'idée que d'autres personnes avaient des opinions différentes de la leur. Les résultats ont révélé que les enfants inféraient que les communicateurs avaient plus d'attitudes favorables envers les Caucasiens suite à l'intervention qu'avant l'intervention, et ce changement était en large part causé par la faiblesse du message antiracisme présenté par le communicateur Caucasien. De plus, l'intervention n'a eu aucun effet significatif sur les attitudes des enfants et sur leurs propres réflexions sur le message qui leur a été présenté. Ces résultats indiquent que les enfants déforment le message antiracisme du communicateur Caucasien pour l'aligner à leur biais en faveur des Caucasiens. Étant donné que les enfants déformaient le message antiracisme dans l'Étude 1, l'Étude 2 cherchait à vérifier si entraîner les enfants à se réconcilier à l'idée que d'autres ont des opinions divergentes de la leur les rendait plus réceptifs au message antiracisme présenté ensuite. Deux cent soixante enfants de maternelle et de deuxième année ont écouté des histoires accompagnées d'un message fort véhiculé par un communicateur Caucasien ou Noir. Les résultats ont révélé que les enfants de deuxième année, mais pas de maternelle, inféraient que les communicateurs avaient plus d'attitudes positives envers les Noirs. L'effet était plus fort sur leurs propres réflexions à propos du message qui leur était présenté si le communicateur Noir plutôt que Caucasien. Aucun effet dû à l'intervention n'a été trouvé, mais des analyses supplémentaires ont révélé que les enfants qui s'étaient réconciliés à l'idée que les autres avaient des opinions divergentes de la leur suite à l'intervention avaient des attitudes plus positives envers les Noirs que les enfants qui ne s'y étaient pas réconciliés. En somme, en illustrant les défis posés par l'âge des enfants et les contraintes cognitives à respecter pour qu'ils s'approprient les messages antiracisme, ces résultats contribuent aux travaux sur les interventions visant la réduction des préjugés chez les jeunes enfants. Les jeunes enfants, plus égocentriques, déforment les messages tant d'un communicateur caucasien que d'un communicateur noir, tandis que les enfants un peu plus âgés y sont plus réceptifs. Effectuer des interventions qui favorisent le développement d'aptitudes cognitives chez les enfants peut être bénéfique s'ils sont réceptifs. Enfin, les implications théoriques et pratiques de ces résultats font l'objet d'une discussion approfondie.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.119424
Date January 2013
CreatorsJohnson, Philip
ContributorsFrances Aboud (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Psychology)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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