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Redefining postmenopausal dyspareunia: Critical review, description, and biopsychosocial correlates of an understudied pain disorder

Dyspareunia (pain during intercourse) is highly prevalent in postmenopausal women and constitutes one of the most common presenting complaints in menopause clinics. Traditionally, postmenopausal dyspareunia has been almost exclusively attributed to declining endogenous estrogen levels and consequent vulvovaginal atrophy. This view still predominates today despite the lack of conclusive supporting evidence. The first chapter of this thesis critically reviews the literature on postmenopausal dyspareunia, examining the widely held conceptualization that postmenopausal dyspareunia is a direct symptom of hormonal decline. This review suggests that postmenopausal dyspareunia, similar to premenopausal dyspareunia, can be conceptualized as a pain syndrome. This conclusion motivated the collection of data from 182 postmenopausal women who suffered from pain during intercourse. A biopsychosocial protocol collecting hormonal, gynecologic, pain, as well as individual and interpersonal psychosocial data was carried out. Chapter two presents a systematic description of the clinical pain and medical attributes of postmenopausal dyspareunia. Cluster analytic techniques applied to these data suggest that several subtypes of postmenopausal dyspareunia can be distinguished. Chapter three investigates biopsychopsychosocial correlates of postmenopausal dyspareunic pain. Results demonstrate that the traditional hypoestrogen and vulvovaginal atrophy conceptualization of postmenopausal dyspareunia may be an insufficient explanatory model. Postmenopausal dyspareunic pain is also correlated with cognitive, affective, and dyadic factors. Overall, the results provide evidence that dyspareunia in postmenopausal women is a heterogenous disorder and underlines the need for research and clinical effort that integrates biological, psychological, and relationship factors to address the complexity of this condition. / La dyspareunie (douleurs ressenties au cours des rapports sexuels) est très répandue chez les femmes post-ménopausées et constitue l'une des principales plaintes formulées par les femmes dans les cliniques de la ménopause. La dyspareunie post-ménopausique a traditionnellement été attribuée presque exclusivement à la baisse des niveaux d'oestrogènes endogènes et l'atrophie vulvo-vaginale qui en résulte. Ce point de vue prédomine encore aujourd'hui malgré l'absence de preuve permettant de l'établir de façon concluante. Le premier chapitre de cette thèse analyse de façon critique la littérature portant sur la dyspareunie post-ménopausique, examinant la conceptualisation largement répandue selon laquelle la dyspareunie post- ménopausique est un symptôme directement attribuable à une baisse hormonale. Cette analyse donne à penser que la dyspareunie pré-ménopausique, à l'instar de la dyspareunie post-ménopausique, peut être conceptualisée comme un syndrome douloureux. Cette conclusion nous a conduit à collecter des données auprès de 182 femmes post-ménopausées éprouvant de la douleur lors des rapports sexuels. Un protocole biopsychosocial de collecte de données hormonales, gynécologiques, et de la douleur, ainsi que de données psychosociales individuelles et interpersonnelles fut mis en œuvre. Le deuxième chapitre présente une description systématique de la douleur clinique et des caractéristiques médicales de la dyspareunie post-ménopausique. Des techniques d'analyse de groupement appliquées à ces données indiquent qu'il est possible de distinguer plusieurs sous-types de dyspareunie post-ménopausique. Le troisième chapitre examine les corrélats biopsychosociaux de la douleur dyspareunique post-ménopausique. Les résultats démontrent que la conceptualisation traditionnelle de la dyspareunie post-ménopausique fondée sur l'hypo-œstrogénie et l'atrophie vulvo-vaginale pourrait bien s'avérer un modèle explicatif incomplet. Par ailleurs, la douleur dyspareunique post-ménopausique est aussi corrélée à des facteurs cognitifs, affectifs et dyadiques. Dans l'ensemble, les résultats tendent à confirmer que la dyspareunie chez les femmes post-ménopausées constitue un trouble hétérogène, et témoignent de la nécessité pour la recherche et le travail clinique d'adopter une approche qui intègre les facteurs biologiques, psychologiques et relationnels afin de pouvoir appréhender ce problème dans toute sa complexité.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.110388
Date January 2012
CreatorsKao, Alina
ContributorsIrving M Binik (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Psychology)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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