Sans souci de chronologie ou de catégories, cette recherche aborde les œuvres d’art sous la focale du grotesque, révélant une traversée de l’intime à l’universel qui les habite. Ceci débute par un franchissement au-delà du sens, pris dans l’espace du langage et de ses déterminismes. Le grotesque apporte par la contradiction systématique et le déplacement sémantique, une échappée. L’œuvre d’art fonctionne à partir et au-delà de cette illusion du sens à créer du commun, à travers l’anecdote. Une vigilance au « faire » plastique révèle les puissances qui travaillent le corps de l’artiste et mettent en jeu rythme, retournement et instant, où au-delà du visible s’articule l’apparaître, où la création se décrit comme un engagement vital vers ce point d’impossible autour duquel se décide le trait de pinceau, l’acte d’inscription. Dans cette compréhension, l’œuvre d’art est un surplus de fonctionnement, une coupure de la réalité qui origine l’histoire. Des réflexions psychanalytiques approfondissent l’enjeu de cette inscription, qui par le phénomène du transfert réactive la subtilité du processus d’identification. Ceci ouvre le rythme éthique où il est question de place occupée, d’une alternance vie, mort, dont le corps porte la dette séculaire comme sentiment archétypal du vivre ensemble. Ce processus de l’identification réactivé, relance le sujet face à son manque à être, castré, mortel, pris dans ce cycle de temporalité qui le précède et l’excède, face à ce grand Autre, ce « au moins un » qui y échappe.Voici une réflexion temporelle sur le poids du symbolique qui inconsciemment et indépendamment du pathologique peuple nos images et crée ce partage de l’intime à l’universel. / Without regard to chronology or category, this research addresses the Art under the lens of the ludicrousness, revealing a crossing of intimacy to the universal that inhabits them. This starts with a crossing beyond the senses, taken in the space of language and its determinants. Ludicrousness brings the systematic contradiction and movement semantic, a breakaway. The Art works from and beyond the illusion of the senses to create the common, through the story. Vigilance to the "do" plastic reveals the powers that work on the artist's body and involve rhythm, reversal and instant, where beyond the visible articulated the show, where the creation is described as a vital commitment to this point of impossible around which decides the brush stroke, the act of register. In this understanding, the artwork is an operating surplus, a break from reality which origin the story. Psychoanalytic reflections deepen the stake of this registration, which the transference phenomenon reactive the subtlety of the process of identification. This opens up the ethical pace, where it comes to the space occupied, an alternation of life, death, whose body bears the secular debt as archetypal sense of living together. This process of identification reactivated revives the subject facing its lack of being, castrated, fateful, caught in this cycle of temporality that precedes and exceeds him, face to this big Other, this "at least one" that escapes. Here's a temporal thought on the significance of symbolism which people our images unconsciously and independently of the pathological and create this sharing of intimacy to the universal.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011MON30065 |
Date | 10 December 2011 |
Creators | Barrere, Sophie |
Contributors | Montpellier 3, Salignon, Bernard |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0029 seconds