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Comparative ultrastructural study of condylomatous and dysplastic lesions of the human uterine cervix

Les condylomes acuminés peuvent se définir comme des lésions intraépithéliales, causées par une infection virale du papillome humain. Ces lésions se développpent dans l'épithélium pavimenteux de la région ano-génitale. Bien qu'ayant toujours été présents au col utérin, ils ont été rarement rapportés. En 1976, le col utérin a été reconnu comme un endroit propice au développement des lésions condylomateuses surtout lorsqu'il s'agit de surfaces planes par opposition aux surfaces papillaires. L’examen cytologique des lésions condylomateuses fait voir là présence de deux types de cellules: les koilocytes et les dyskérotocytes. Les condylomes plans ont des caractéristiques propres: - parmi les lésions intraépithéliales, ils se trouvent le plus fréquemment au col utérin; - le groupe de personnes les plus affectées est relativement jeune (21-25 ans); - dans le passé, ces lésions étaient diagnostiquées comme des dysplasies; - et l'examen cytologique démontre que les cellules provenant des lésions planes ont la même cy to morphologie que le condylome acuminé. À cause de sa morphologie cellulaire et la structure plane de la surface de l'épithélium, ces lésions ont été appelées condylomes plans pour les distinguer du condylome papillaire classique. La proposition voulant que les lésions planes soient des condylomes suppose évidemment que l'agent étiologique soit le virus du papillome et que ce dernier pourrait jouer un rôle important dans le développement du cancer du col utérin. Au début, une telle affirmation faisait place à une grande incertitude quant à la terminologie, l'identification histologique et l'étiologie des lésions condylomateuse du col utérin. La présente étude se propose comme objectif principal de vérifier si la lésion plane est d’étiologie virale; d'établir les critères morphologiques qui pourraient aider à faire un diagnostic qui permettrait de distinguer le condylome de la dysplasie dans le col utérin. Des observations au microscope électronique de lésions condylomateuses ont révélé la présence de particules virales dans 58.88% des condylomes et 3440% des cas où le condylome était associé avec la dysplasie. La structure des particules virales correspondait à la morphologie du virus du papillome humain. La présence d'antigènes du virus du papillome humain détectés à l'aide de la technique peroxydase-antiperoxydase, a confirmé le type de virus présent dans les lésions condylomateuses. L'antigène du virus du papillome humain fut trouvé dans 62.63% des cas de condylome et dans 20.40% des cas de condylome associé à de la dysplasie. L'interaction virus-cellule épithéliale se manifeste par une altération de la différenciation cellulaire. Cette différenciation anormale est manifestée par la formation de trois cellules distinctes: les koilocytes qui sont des cellules montrant une zone perinucléaire claire entourée d'une zone dense composée de tonofilaments; les dyskérotocytes étant des cellules avec un cytoplasme dense et très kératinisé; et occasionnellement des cellules "foncées" ayant une apparence fusiforme avec un cytoplasme dense. Les altérations morphologiques causées par l'effet cytopathique du virus nous ont permis d'établir des critères histologiques permettant de différencier le condylome de la dysplasie. Le condylome est une infection génératrice de virus du papillome humain dans lequel on observe l'effet cytopathique des virus (koilocytes), les particules virales et où l'antigène viral peut être détecté. La dysplasie ne montre pas de koilocytes. Elle est dépourvue de particule virale et on note une absence d'antigène viral. Le condylome associé avec la dysplasie est décrit comme un troisième type de lésion. Il comprend 34.02% de toutes les lésions condylomateuses étudiées. La morphologie de ce type de lésions correspond à une association des caractéris tiques du condylome et de la dysplasie. Il est considéré comme une étape intermédiaire dans la progression du condylome vers la dysplasie. L'ensemble de toutes ces observations renforce l'idée que des lésions condylomateuses du col utérin peuvent être considérées comme une première étape dans la séquence des altérations qui précèdent le carcinome envahissant du col utérin. / Montréal Trigonix inc. 2018

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/33504
Date08 February 2019
CreatorsCasas-Cordero, Marcos
ContributorsMeisels, Alexander
Source SetsUniversité Laval
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formatxviii, 239 f., [52] f. de pl., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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