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Étude du stress oxydant durant la phagocytose de la levure pathogène émergente Candida glabrata / The Role of Oxidative Stress During the Phagocytosis of the Emerging Pathogen Candida Glabrata

C. glabrata est une levure commensale de l’Homme à l’origine d’infections opportunistes chez les patients immunodéprimés. Les neutrophiles sont les premières cellules recrutées sur le site de l’infection. La production de formes réactives de l’oxygène par ces cellules, initiée dans le phagosome par la NADPH oxydase 2 est un évènement majeur de la maturation du phagosome et fait l’objet de l’étude réalisée. L’objectif de ce travail était de développer des outils expérimentaux permettant l’évaluation du stress oxydant subi par C. glabrata lors de son internalisation par les phagocytes. La levure non pathogène S. cerevisiae, phylogénétiquement plus proche de C. glabrata, a été choisie comme organisme contrôle permettant une étude comparative entre les deux levures. C. glabrata est efficacement internalisée en absence d’opsonisation, par la lignée PLB-985-neutrophile contrairement à S. cerevisiae. L’utilisation de sondes organiques pour la mesure des FRO dans le phagosome est limitée puisque que le marquage des levures par ces sondes n’est pas spécifiquement localisé. Le développement de biosenseurs de FRO à partir de protéines fluorescentes, dont la localisation est maitrisée grâce à un système de marquage, est présenté. Les études réalisées suggèrent cependant que les protéines fluorescentes subissent des modifications dans le phagosome indépendantes de la production de FRO. Des tests de viabilité effectués sur les levures après phagocytose montrent que l’élimination des levures dépend fortement de facteurs indépendants de la production de FRO. Plusieurs méthodes indiquent néanmoins que les phagosomes avec C. glabrata contiennent moins de FRO que les phagosomes avec S. cerevisiae. C. glabrata semble éliminer les FRO plus efficacement que S. cerevisiae. / C. glabrata is a human commensal yeast responsible for opportunistic infections in immunocompromised patients. Neutrophils are the first cells to be recruited to the infection site. Production of reactive oxygen species (ROS) in the phagosome by the phagocyte NADPH oxidase 2 is a major event of the phagosome maturation and is the subject of the study. The aim of this work was to develop experimental tools allowing the evaluation of the oxidative stress endured by C. glabrata during its internalization by phagocytes. The non-pathogenic yeast S. cerevisiae, phylogenetically close to C. glabrata, was chosen as a control organism allowing a comparative study between the two yeasts. Unlike S. cerevisiae, non-opsonized C. glabrata is efficiently internalized by the PLB-985 cell line. The utilization of organic dyes for the detection of ROS in the phagosome lacks precision since the staining of the yeasts by those dyes is not specifically localized. The development of ROS biosensors based on fluorescent proteins, whose localization can be controlled due to a new staining procedure, is presented here. However the results suggest that fluorescent proteins undergo modifications in the phagosome independently from the ROS production. Viability tests performed on the yeasts after phagocytosis showed that yeast removal depends mainly on factors independent from ROS production. Several methods indicate nevertheless that the phagosomes of C. glabrata contain less ROS than the phagosome of S. cerevisiae. C. glabrata appears to suppress ROS more efficiently than S. cerevisiae.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016SACLS488
Date14 December 2016
CreatorsBouchab, Leïla
ContributorsUniversité Paris-Saclay (ComUE), Nüsse, Oliver
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Image, StillImage

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