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L'activation comportementale pour l'amélioration des symptômes dépressifs liés à un traumatisme crâniocérébral : une étude de cas

Actuellement, plus d'un million de Canadiens vivent avec les séquelles d'une lésion cérébrale acquise. L'incidence et la prévalence des lésions cérébrales dépassent en nombre celles du cancer du sein, du sida, des lésions de la moelle épinière et de la sclérose en plaques, combinés. Le traumatisme crâniocérébral (TCC) est d'ailleurs maintenant considéré comme une condition médicale chronique dont les conséquences peuvent persister. La dépression compte parmi les troubles psychologiques ayant les plus hauts taux de prévalence post-TCC, sans toutefois recevoir l'attention scientifique qu'elle mérite. Le manque de preuves empiriques concernant la faisabilité et l'efficacité d'interventions psychologiques pour la dépression post-TCC nuit à l'accessibilité des traitements efficaces et adaptés aux spécificités de la condition des patients. Depuis plusieurs années déjà, les chercheurs et experts s'intéressent aux interventions comportementales pour traiter la dépression. L'activation comportementale (AC) a été développée de manière à constituer un traitement autonome qui s'avère aussi efficace que la thérapie cognitivocomportementale. Comme l'AC est moins exigeante sur le plan cognitif, elle est potentiellement plus adaptée aux personnes atteintes de troubles cérébraux. Toutefois, aucune donnée probante concernant sa faisabilité et appuyant son efficacité n'est disponible concernant la dépression post-TCC. La présente étude de cas visait à vérifier, de façon préliminaire, la faisabilité et l'efficacité de l'AC pour diminuer les symptômes dépressifs post-TCC. L'efficacité de ce traitement sur la qualité de vie et la participation sociale a aussi été vérifiée. Un autotraitement guidé d'AC d'une durée de huit semaines a donc été proposé à cinq patients présentant des symptômes dépressifs entre quatre mois et cinq ans post-TCC léger. Les résultats appuient la faisabilité du traitement pour les symptômes dépressifs légers. Bien que modestes, l'étude dévoile des améliorations sur les symptômes dépressifs et sur la qualité de vie. Aucun effet n'a été noté au niveau de la participation sociale / Currently in Canada, more than one million people are living with the sequelae of an acquired brain injury. The incidence of brain injury outnumber breast cancer, AIDs, spinal cord injury and multiple sclerosis - combined. Traumatic brain injury (TBI) is now considered a chronic medical condition and a major public health concern whose consequences can persist and progress. Although depression is one of the psychological disorders with the highest prevalence rates post-TBI, there are few studies of nonpharmacological interventions for this issue. This lack of empirical evidence has a direct impact on TBI patients, leaving them without recognized efficacious treatment adapted to the specificities of their condition. Behavioural Activation (BA) has been demonstrated to be as effective as cognitive behaviour therapy (CBT) but is less cognitively demanding and thus potentially more suitable for people with brain impairment. However, no study has been yet done to verify its feasibility and efficacy in the TBI population. The objective of this single-case study was to preliminary evaluate the feasibility and efficacy of BA administered in a low-intensity guided self-help format for depressive symptoms in adults (18 years and older) having sustained TBI, using a single-case experimental design. This study also aimed to evaluate the potential benefits of BA regarding quality of life and social participation. Five participants with clinically significant depressive symptoms were enrolled in the study and were asked to complete mood assessments during the baseline, treatment and follow-up. Only two of them completed the entire protocol. This project demonstrated the feasibility of BA intervention on mild to moderate depression symptoms in adults with mild TBI. Modest evidence in support of BA to decrease depressive symptoms and quality of life was found but BA had no effect on social participation.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/69058
Date14 October 2021
CreatorsMartel, Kathya
ContributorsOuellet, Marie-Christine
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xi, 182 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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