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Les collections de gravures du Séminaire de Québec : (histoire et destins culturels)

« Tout au long de cette étude, nous avons essayé de conserver une perspective chronologique, pour autant que celle-ci recoupe l'évolution culturelle des collections du Séminaire. Notre travail est divisé en trois chapitres couvrant chacun un ou des aspects de cette histoire. Le premier chapitre est consacré à l'utilisation de l'imagerie religieuse au Séminaire depuis sa fondation jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, avec un bref regard sur le XIXe siècle. Que ce soit dans un contexte dévotionnel ou missionnaire, ou encore dans le cadre de l'instruction, pour édifier ou récompenser, l'usage de la gravure était courant. Le Séminaire, de Québec, de par ses vocations premières d'instruction et d'évangélisation, était particulièrement destiné à devenir un centre de diffusion d'imagerie. Les nombreuses dévotions implantées par les fondateurs du Séminaire, ou répandues par les oeuvres spirituelles circulant à l'époque, rendaient nécessaire le recours à l'imagerie comme support matériel du culte. Nous traiterons de ces aspects ainsi que de l'approvisionnement du Séminaire en gravures, effectué principalement par le biais du Séminaire des Missions Etrangères de Paris. Dans un second chapitre, nous aborderons la question de l'évolution historique et matérielle des collections du Séminaire. Le XIXe siècle et le début du XXe siècle sont témoins d'un accroissement rapide de celles- ci : les acquisitions du Séminaire, les dons venant de religieux et de laïcs, de collectionneurs privés, se succèdent à un tel rythme qu'en 1901 l'artiste Raab, venu restaurer quelques toiles du Musée du Séminaire, s'émerveillera devant les gravures conservées à la voûte des Archives ; selon lui, le Séminaire possède alors "... la plus belle collection qu'il y ait en Amérique." Après avoir passé en revue les diverses acquisitions du Séminaire, nous nous arrêterons sur les moyens par lesquels les religieux se procuraient des estampes. Les voyages en Europe, notamment, étaient l'occasion d'une recherche active de gravures. Enfin, nous verrons quel rôle "culturel" était assigné à la gravure au Séminaire (documentation, décoration). Dans le troisième et dernier chapitre, nous traiterons plus particulièrement des collectionneurs et de leur apport aux collections du Séminaire. Dans un premier temps, nous étudierons les sources, les intérêts, les idées des principaux amateurs, à partir de leur correspondance ou de leur catalogue de collection. Nous verrons comment, pour la plupart, l'activité de collectionneur était mêlée de près à leurs occupations d'historiens, de bibliographes, de bibliothécaires et de chercheurs. En fait, l'intérêt pour la gravure semble avoir été de mise chez tous ceux qui s'occupaient d'histoire canadienne au XIXe siècle. Dans un second temps, nous essaierons de voir en quoi la gravure reflétait les conceptions historiques de cette époque. A cette fin, nous passerons en revue les divers projets de collections historiques élaborés par les collectionneurs ou encore par le Séminaire, notamment à l'occasion de fêtes commémoratives. »--Pages 6-8

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/46936
Date05 April 2024
CreatorsMartin, Denis, Martin, Denis
ContributorsKarel, David
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatxxiv, 241 feuillets, [25] feuillets de planches, application/pdf
CoverageQuébec (Province) Québec.
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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