Return to search

Imagining the city of festivals: festivalization and urban space in Montréal

This thesis explores the concept of festivalization as it applies to the situation in Montréal, with particular attention to the domain of everyday life. As cities around the world find themselves pressed to respond to economic troubles by developing continuous events, festivals, and other cultural tourism attractions, scholarly examinations have begun to address this phenomenon as "festivalization." However, many studies tend to view contemporary urban festivals as mostly over commercialized, spectacular, and inauthentic, and by extension festivalization as an erosion of a pre-existing everyday life. In response, I argue for the importance of understanding the ways in which festivals participate in and continually construct everyday urban life, constituting an everyday dimension of festivalization. Examining the development of Montréal's festival landscape, particularly official administrative and policy-based articulations of its urban imaginary as the "City of Festivals," demonstrates the thoroughgoing influence of festivals upon the development of Montréal as a material and immaterial construct. Meanwhile, theplacement of festival advertising and materials such as programs and posters, festivals'use of everyday vocabularies of routine movement around the city, and the simultaneous demarcation and destabilization of festival territory through banners, signs, and digital technologies trouble the notion of festivals as separate from or corrosive of everyday life. In Montréal, festivalization involves an oscillation between the imaginary of a City of Festivals and an enduring hum of the festival fact in the city's circulatory flows, a movement through which festivals are implicated in local conditions and terrains of negotiation. Festivalization, I suggest, might be best understood in Montréal's case as the fact of ongoing change, imbrication, mediation, and modulation between the festival and the city such that, rather than one displacing or eroding the other, both are changed. / Ce mémoire porte sur le concept de la « festivalization » tel qu'il s'applique à la situation de Montréal, en se concentrant sur le domaine de la vie quotidienne. Au moment où les villes à travers le monde sont contraintes de répondre aux pressions économiques par le développement continu d'événements, de festivals, et d'autres attractions de tourisme culturel, les études académiques ont commencé à aborder ce phénomène en utilisant le terme « festivalization ». Cependant, de nombreuses études tendent à considérer que les festivals urbains contemporains sont généralement hypercommercialisés, spectaculaires, et inauthentiques, et par extension la festivalization est considérée comme l'érosion d'une vie quotidienne qui existait avant ce processus. En réponse, je vise à souligner l'importance de comprendre les façons dont les festivals participent à et, d'une manière continue, construisent la vie quotidienne urbaine, ce qui constitue une dimension quotidienne de la festivalization. Une analyse du développement du paysage des festivals de Montréal—en particulier les articulations officielles et administratives, et ceux qui reposent sur les politiques urbaines, de l'imaginaire urbain de Montréal en tant que « Ville de festivals » — démontre l'influence profonde de festivals sur le développement de Montréal comme une construction matérielle et immatérielle. Deplus, la localisation de publicité de festivals et celle des matériaux tels que les programmes et les affiches, l'utilisation de vocabulaires quotidiens qui régissent le mouvement de laroutine urbaine, et les actions simultanées de déstabilisation et délimitation du territoirefestif à travers des bannières, des enseignes, et des technologies numériques contestent la notion de festivals comme séparés de, ou même corrosifs, de la vie quotidienne. À Montréal, la festivalization implique une oscillation entre l'imaginaire d'une « Ville de festivals » et un bourdonnement constant du fait du festival dans les flux circulatoires de la ville, un mouvement par lequel les festivals sont impliqués dans les conditions et les terrains de négociations locales. Dans le cas de Montréal, je soutiens que la festivalization serait mieux comprise comme le fait continu du changement, de l'imbrication, de la médiation et de la modulation entre la ville et ses festivals tel-quels, plutôt qu'un déplacement ou une érosion de l'un à l'autre, les deux sont modifiés.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.117177
Date January 2013
CreatorsMacdonald, Amy
ContributorsWilliam O Straw (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of Art History and Communications Studies)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

Page generated in 0.0026 seconds