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El/La Mataviejitas: killing genders in Mexico City

Beginning in 1998, homicides against older women in Mexico City began to register in increasing numbers. However, it was not until 2003 that police began to trace patterns in these homicides and by 2005 suggested the possibility that a serial killer, who came to be nicknamed "El Mataviejitas" ("the little old lady killer," with the article "el" indicating a male subject) was responsible for the murder of more than 40 elderly women. The modus operandi, according to police, was that El Mataviejitas dressed as a nurse from the official program Si Vale and asphyxiated elderly women with a stethoscope, tights or cable. On January 25, 2006, Mexico City police captured a female wrestler, Juana Barraza Samperio, as she fled the scene where an 89-year-old woman had been strangled with a stethoscope. The next day's news read: "Mataviejitas falls after committing another crime: it's a woman." My thesis analyzes the shift in gendered and sexed constructions in Mexican periodicals when police believed the serial killer was a man, then a transvestite. It will analyze the representations of Juana Barraza, as La Dama del Silencio (her wresting persona) and as La Mataviejitas ("la" indicating a female subject), produced by journalists, police authorities, criminologist and popular culture texts. / À partir de 1998, Mexico est le théâtre d'un nombre croissant d'homicides commis contre des femmes âgées. Il faut toutefois attendre cinq ans, soit en 2003, pour que des liens soient tissés par la police entre ces crimes. En 2005, la police avance l'hypothèse que plus de 40 de ces meurtres sont l'œuvre d'un tueur en série, qu'ils surnomment « El Mataviejitas » (l'assassin des vieilles dames, l'article « el » dénotant son identité masculine). Le modus operandi de l'assassin, selon la police, consiste à se déguiser et se faire passer pour une infirmière du programme Si Vale. Une fois qu'il a gagné la confiance de ces victimes, il les asphyxie à l'aide d'un stéthoscope ou d'un câble. Le 25 janvier 2006, la police appréhende Juana Barraza Samperio, lutteuse de profession, alors qu'elle s'enfuit du lieu où une femme de 89 ans a été étranglée avec un stéthoscope. L'assassin était en fait une assassine. Le lendemain, les journaux titrent : « Mataviejitas tombe après un autre crime : c'est une femme ». Ma thèse analyse la transformation des constructions sexuelles et genrées du tueur en série à travers les périodiques mexicains, qui le présentent tantôt comme un homme, tantôt comme un travesti. J'analyserai aussi les représentations que font les journalistes, la police, les criminologues et certains textes issus de la culture populaire de Juana Barazza en tant que La Dama del Silencio (la Dame du silence, son nom de lutteuse) et La Mataviejitas (l'article « la » dénotant cette fois-ci l'identité féminine du tueur).

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.21946
Date January 2008
CreatorsVargas Cervantes, Susana
ContributorsWilliam O Straw (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageMaster of Arts (Department of Art History and Communications Studies)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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