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Politiques familiales, activité professionnelle et fécondité en Hongrie et en France : différences de mentalités et de comportements / Family policy, women’s employment and fertility in Hungary and France : mentality and behavioural differences

Cette thèse compare deux pays dont les niveaux de fécondité sont très différents et se pose la question de savoir dans quelle mesure les dispositifs des politiques familiales, et notamment les mesures qui permettent aux femmes de concilier activité professionnelle et vie familiale expliquent cette différence. Les deux pays ont en effet en commun de consacrer proportionnellement un même pourcentage de leur PIB pour soutenir les familles. Or la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle est différemment soutenue. Tandis qu’en France les dispositifs et les modes de gardes pour les enfants d’âge préscolaire permettent une rapide reprise de l’activité professionnelle pour les femmes après une naissance, en Hongrie c’est une longue interruption de cette activité qui est soutenue avec les allocations-interruption. Ce système, hérité des années 1960-1990 influence la durée de l’inactivité des femmes qui est en moyenne de 4,7 ans après une naissance. Les mentalités soutiennent d’ailleurs ce mode de fonctionnement puisque les normes sociales préconisent en Hongrie la garde maternelle avant l’âge de trois ans des enfants. Ces normes sont toutefois en train de changer, les femmes jeunes étant plus permissives et souhaitant travailler plus rapidement après une naissance. La quasi obligation de quitter le marché du travail après une naissance a comme résultat que le statut professionnel influence significativement la réalisation des intentions de fécondité en Hongrie tandis qu’en France, en conséquence d’une plus grande neutralité des politiques familiales, le statut professionnel joue moins sur ces intentions dont la réalisation est d’ailleurs plus fréquente. / This dissertation compares two countries in which the level of fertility is very different and explores to which extent these differences can be explained with current family policy measures and in particular with measures that permit women to reconcile employment and family life. Both countries devote the same proportion of their GDP to families, but they support the reconciliation between work and family life differently. While in France the measures and the childcare facilities for children below three allow women to resume work quickly after a birth, long career interruptions are supported in Hungary. The measures, inherited from the era of state-socialism, have an important impact on the duration of career interruptions of women: after a birth, the mean length of these interruptions is about 4.7 years.At the meantime people’s mentality supports this organisation of family life after a birth since social norms require maternal childcare until the age of three. Yet, these norms are changing and younger women are more permissive and wish to resume work more quickly. The almost obligation to take up parental leave after a birth means that women’s employment status has a significant effect on the realisation of fertility intentions in Hungary. In France, on the contrary, as a result of the more neutral family policy, employment status has less effect on the realisation of fertility intentions, and moreover, these intentions are more often realised than in Hungary.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PA100114
Date04 October 2012
CreatorsMakay, Zsuzsanna
ContributorsParis 10, Prioux, France, Őri, Péter
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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