Type de dépôt #5 (version complète) / De plus en plus de tâches humaines sont prises en charge par les algorithmes dans le domaine des arts. Avec les nouvelles techniques d’intelligence artificielle (IA) disponibles, qui reposent généralement sur le concept d’autoapprentissage, la frontière entre l’assistance informatique et la création algorithmique proprement dite s’estompe.
À titre de mise en contexte, je présente, à l’aide d’exemples récents, un aperçu de la manière dont les artistes utilisent des algorithmes sophistiqués dans leur travail - et comment cette nouvelle forme d’art piloté par l’IA pourrait différer des premières formes d’art générées par ordinateur. Ensuite, sur la base de théories récentes issues d’une société post-humaniste
et la montée de ce que certains auteurs appellent le dataisme, j’aborde des questions liées à l’autonomie, à la collaboration, aux droits d’auteur et au contrôle de la composition sur la création sonore et musicale.
D’un point de vue pratique, je présente les logiciels libres et open source (FLOSS, de l’anglais Free/Libre and Open Source Software) qui ont pris une place constante dans mon processus de composition ; et je discute de la façon dont leur écosystème, principalement dans le domaine de l’IA, a façonné mon travail au fil des ans, tant d’un point de vue esthétique
que pratique.
Une série de trois pièces mixtes produites dans le cadre de ce projet de recherche-création est ensuite analysée. Je présente les différentes dimensions dans lesquelles le concept d’autorité algorithmique a pris part à mon processus de composition, des approches techniques aux choix esthétiques. Enfin, je propose des stratégies de notation musicale, basées sur des standards ouverts, visant à assurer la lisibilité, et donc la pérennité de mon travail. / Algorithms have taken over an increasing number of human tasks in the realm of the arts. With newly available AI techniques, typically relying on the concept of self-learning, the line separating computer assistance from actual algorithmic creation is blurring.
To contextualize, through recent illustrative examples I elaborate an overview of ways in which artists are making use of sophisticated algorithms in their work – and how this new form of AI-driven art might differ from early computer-generated art. Then, based on recent theories concerning a post-humanist society and the rise of what some authors call dataism, I
discuss issues related to autonomy, collaboration, authorship and compositional control over the creation of sound and music.
From a practical perspective, I present the Free/Libre and Open Source Software (FLOSS) that have been a consistent presence in my compositional process; and discuss how their ecosystem, mainly in the domain of AI, has shaped my work over the last decade from both aesthetic and practical standpoints.
A series of three mixed pieces produced as part of this research-creation project is then analyzed. I present the different dimensions in which the concept of algorithmic authority took part in my composition process, from technical approaches to aesthetic choices. Finally, I propose some strategies for music notation, based on open standards, aiming to assure the readability, and therefore the perpetuity of my work.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/31907 |
Date | 01 1900 |
Creators | Bortoletto Vaz, Tiago |
Contributors | Michaud, Pierre |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf, audio/x-wav et video/mpeg |
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