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Étude préliminaire du lien entre la variabilité de la fréquence cardiaque et la cognition comme mécanisme sous-tendant l'effet bénéfique de l'activité physique chez des aînés présentant un trouble cognitif léger

L'objectif de l'étude était d'évaluer le lien entre la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) et le fonctionnement cognitif en tant que mécanisme sous-tendant l'effet bénéfique de l'activité physique (AP) sur la cognition. Les données de sept personnes âgées (65-81 ans) présentant un trouble cognitif léger (TCL) et des symptômes neuropsychiatriques, issues d'un plus vaste projet d'intervention en AP, ont été utilisées. Les mesures de la VFC, du fonctionnement cognitif (attention, mémoire et fonctions exécutives), des symptômes neuropsychiatriques et de la capacité cardiorespiratoire ont été réalisées avant et après un programme d'entraînement aérobie d'intensité élevée d'une durée de 12 semaines. Des analyses corrélationnelles ont été utilisées au prétest afin de valider la présence d'un lien entre la cognition et la VFC, ainsi que certaines variables confondantes (symptômes neuropsychiatriques et capacité cardiorespiratoire). Les changements bruts survenus entre le prétest et le posttest ont ensuite été décrits de manière exploratoire à l'aide de trois participants pour qui les données étaient disponibles. Les résultats des analyses corrélationnelles indiquent qu'une plus faible VFC et une plus grande capacité cardiorespiratoire sont associées de manière significative à de meilleures performances cognitives. Ces résultats sont appuyés par les changements bruts survenus entre le prétest et le posttest malgré l'hétérogénéité, possiblement liée à la présence des variables confondantes. La capacité cardiorespiratoire est améliorée chez tous les participants, alors que la VFC est diminuée chez un participant qui a pourtant des performances améliorées dans les différents domaines cognitifs évalués. En somme, les résultats suggèrent qu'une plus grande capacité cardiorespiratoire est associée à de meilleures capacités cognitives, indépendamment de l'activité du système parasympathique, et l'amélioration de la capacité cardiorespiratoire à la suite d'un programme d'entraînement serait davantage liée à l'amélioration des performances cognitives chez des aînés sédentaires présentant un TCL.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/71290
Date11 March 2024
CreatorsHarrison, Aurélie
ContributorsHudon, Carol
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (ix, 86 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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