Les opérations de division/multiplication de nominal ont fait l'objet de nombreuses recherches depuis quelques décennies, principalement anglo-saxonnes. Deux hypothèses principales en ressortent. L'hypothèse de signalement suppose que l'annonce de l'opération permet au dirigeant d'une entreprise cotée de transmettre au marché son information privée concernant ses performances futures. L'hypothèse d'ajustement des prix vise quant-à-elle un objectif plus opérationnel : l'opération permettrait d'ajuster le niveau de prix en sorte d'impacter la liquidité et le risque des titres ou de satisfaire les différentes classes d'investisseurs. Les travaux plus récents observent en plus de l'impact sur les rentabilités, la liquidité ou le risque, un changement dans la structure de l'actionnariat consécutif à ces opérations. Les études empiriques réalisées et les méthodologies d'étude d'évènement mobilisées dans nos travaux montrent que ces deux hypothèses classiques sont difficilement applicables au marché français. Les observations sur ce marché conduisent à élargir la problématique au lien possible entre prix unitaire des titres et composition de l'actionnariat. Une hypothèse originale est alors proposée, modélisée et testée. Cette hypothèse d' « ajustement de l'actionnariat par les prix » explique notamment que les réactions soient différentes sur ce marché, comme la motivation du recours à de telles opérations. Le choix du niveau de prix « optimal » des actions correspond dans cette optique à un arbitrage entre la performance accrue due au contrôle d'investisseurs institutionnels et le bénéfice en termes de rentabilité exigée de disposer d'une base large d'actionnariat individuel. / Many studies, essentially Western, have tested hypotheses for split/reverse splits announcements over the past few decades. Two major hypotheses emerge from these studies. The "signaling hypothesis" assumes that the split announcement (ad) allows listed firms managers to convey to the market private information concerning future cash flows. The "price adjustment" hypothesis aims a more operational objective. According to this hypothesis, the operation is a means for adjusting the stock price in a way to impact liquidity and risk or to satisfy the various investor classes. More recent works observe, in addition to the price impact and volatility or liquidity effects, a modification in the ownership structure of the firms, resulting from these operations. Realized empirical studies and mobilized event study techniques in our works show that these two classical hypotheses are difficult to apply to the French market. Observations on this market lead to expand the research problem to the possible link between securities price level and shareholding composition. An original hypothesis is then proposed, modeled and tested. This hypothesis of "shareholding adjustment by the stock price" explains why reactions are such different on this market, as well as the managers' incentives. The choice of the "optimal" share price can be seen in this context as a trade-off between the increased performance from institutional investor monitoring and the benefits in terms of required rate of return to have a broad individual shareholder base.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010NAN22003 |
Date | 10 December 2010 |
Creators | Pecchioli, Bruno |
Contributors | Nancy 2, Jaeger, Mireille, Alphonse, Pascal |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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