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The Manifestation of Context / La manifestation du contexte

Le but de cette dissertation est de développer une théorie manifestationaliste du contexte. Cet objectif sera atteint en deux étapes. Premièrement, nous essaierons de spécifier le rôle explicatif du contexte dans l'interprétation de l'énoncé en développant une notion de « force du contexte » et un modèle de « contribution contextuelle ». Deuxièmement, nous allons essayer de montrer comment la force du contexte peut être rendue manifeste par les connecteurs du discours. La thèse comprend deux parties. La première partie est composée de trois chapitres. Le premier chapitre établit principalement un cadre conceptuel dérivé d'une analyse des entrées de dictionnaire pour le contexte afin de capturer notre notion intuitive de contexte. Il y a quatre composantes conceptuelles, « situation », « texte (quelque chose de parlé ou d'écrit) », « connexion », « signification », qui sont indispensables à la compréhension de la notion. La connectivité du contexte, enracinée dans la notion de « connexion », est la base conceptuelle de la notion de « force contextuelle ». Le deuxième chapitre est consacré aux spécifications de certaines conceptions et distinctions fondamentales : la définition du « discours », la distinction entre « phrase » et « énoncé », et la notion de « signification du locuteur » de Paul Grice. Le troisième chapitre est une critique détaillée de deux grandes théories du contexte. La première théorie, adaptée aux indexicaux, commence avec le travail pionnier d'Arthur W. Burks et de Yehoshua Bar-Hillel sur la signification indexicale et aboutit à l'approche bien développée du contexte dans la théorie des indexicaux de Kaplan. La seconde, grâce à Robert Stalnaker, prend le contexte comme le savoir couramment présupposé entre interlocuteurs dans une conversation, ou selon les propres termes de Stalnaker, « terrain d'entente ». La deuxième partie comprend deux chapitres. Dans le premier chapitre, nous clarifions d'abord la différence entre les approches de Kaplanian et de Stalnakerian et les nôtres : les premiers fondent leurs théories sur le concept intuitif de « contexte-comme-situation », à savoir que le contexte est une situation où un explanandum a lieu ; les nôtres ont l'intention de fonder une théorie du contexte sur le concept intuitif de « contexte-en-utilisation ». Grâce au concept de « contexte-en-utilisation », nous sommes donc intéressés par : ∂. La force (pas le contenu) du contexte. ß. La manifestation (pas la représentation) du contexte. / The aim of this dissertation is to develop a manifestationalist theory of context. This aim will be achieved by two steps. First, we will try to give a new specification of the explanatory role of context in utterance interpretation by developing a notion of the “force of context” and an account of “contextual contribution”. Second, we will try to show how the force of context can be made manifest by discourse connectives. The dissertation includes two parts. The first part is comprised of three chapters. The first chapter mainly establishes a conceptual framework derived from an analysis of dictionary entries for “context” to capture our intuitive notion of it. There are four conceptual components, “situation”, “text (something spoken or written)”, “connection”, “meaning”, which are indispensable for an understanding of the notion. The connectedness of context, rooted in the very notion of “connection”, is the conceptual basis of the notion of “context force”. The second chapter is dedicated to specifications of some related fundamental conceptions and distinctions: the definition of “discourse”, the distinction between “sentence” and “utterance”, and the Gricean notion of “speaker meaning”. The third chapter is a detailed review of two major theories of context. The first, tailoring context to indexicals, begins with the pioneering work of Arthur W. Burks and Yehoshua Bar-Hillel on indexical meaning and culminates in the well-developed approach to context in Kaplan’s theory of indexicals. The second, due to Robert Stalnaker, takes context as the knowledge commonly presupposed between interlocutors in a conversation, or in Stalnaker’s own terms, “common ground”. The second part includes two chapter. In the first chapter, we primarily clarify the difference between Kaplan and Stalnaker’s approaches and ours: the former base their theories on the intuitive concept of context-as-situation, namely that the context is a situation where some explanandum occurs; the latter intends to base a theory of context on the intuitive concept of context-in-use. Stemming from the concept of context-in-use, we are thus interested in: ∂. The force (not the content) of context. ß. The manifestation (not the representation) of context.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018LYSEN008
Date15 June 2018
CreatorsHu, Yang
ContributorsLyon, Université normale de la Chine de l'Est (Shanghai), Roy, Jean-Michel, Feng, Mian, Reboul, Anne
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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