Cette thèse n'est pas une histoire de la Révolution tranquille et encore moins une chronique de ses historiens. Le projet consiste plutôt à retracer l'évolution du rapport à la mémoire canadienne-française en scrutant le traitement historien d'un fait historique circonscrit. Il ne nous revient donc pas ici de juger de la validité des différentes interprétations instituées depuis un demi-siècle. La valeur des savoirs produits nous intéresse moins que le processus de distanciation et d'association à la mémoire par lequel les observateurs en arrivent à offrir d'un même phénomène historique des perspectives différentes. Notre hypothèse principale consiste en ceci que, depuis un demi-siècle, on assiste, en histoire académique - et donc de facture universitaire - à des tendances modifiant les rapports de l'historiographie à la mémoire nationale. Comme sous-hypothèse, nous avançons l'idée que cette mouvance dépend de différentes modalités liées aux types de rapports de l'histoire à la mémoire canadienne-française. Les interprétations historiques de la Révolution tranquille permettent de valider ces hypothèses.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Révolution tranquille, historiographie, mémoire, nation.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.5726 |
Date | 03 1900 |
Creators | Parent, Sébastien |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Thèse acceptée, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/5726/ |
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