Cette thèse porte sur l'architecture diplomatique canadienne au XXe siècle. Ce corpus couvre plusieurs décennies et s'étend sur cinq continents. Jusqu'à ce jour, il n'existe aucune interprétation historiographique sur le sujet et les exemples cités ont à peine été mentionnés par les historiens canadiens de l'architecture. L'architecture diplomatique comporte deux principaux types d'édifices - la chancellerie et la résidence officielle - qui sont des composantes de l'ambassade, le terme générique employé pour désigner une mission diplomatique. Le Canada possède des centaines d'édifices diplomatiques à travers le monde. À l'exception de la maison Marier, première résidence officielle du Canada au Japon, cette thèse porte essentiellement sur l'architecture des chancelleries conçues par des architectes canadiens. On en dénombrait, en 1993, dix-huit construites et deux restées à l'état de projet. Cette thèse se penche sur la question de la représentation du Canada à l'étranger à travers l'architecture de ses chancelleries, qui sont des édifices prestigieux conçus pour représenter le pays sous son meilleur jour. Le paramètre d'ensemble est dicté par l'historiographie politique qui suit le développement de la vie diplomatique et l'évolution de la politique étrangère du Canada au XXe siècle. La chancellerie est analysée en tant que témoin des changements qui ont affecté le déroulement des relations internationales et en fonction des tendances stylistiques en vigueur au cours de ce siècle. La planification serrée de ces bâtiments, orchestrée par de nombreux intervenants bureaucratiques, que ce soit au Canada ou dans les pays d'accueil, permet de mettre au jour les processus complexes de décantation des pouvoirs et de transformation d'objectifs politiques, économiques et culturels en des éléments concrets appartenant à l'univers de la culture matérielle. La sélection des architectes fait partie de ces arcanes. Les décisions à cet égard reflètent la position du ministère des Affaires extérieures ou du gouvernement en poste. L'approche privilégiée permet de mieux comprendre l'évolution de la spécificité de la chancellerie qui, d'un simple immeuble à bureaux est devenue, en cette fin de siècle, un édifice multi-fonctionnel où les équipements culturels occupent des grandes surfaces. Une telle approche permet également de confronter les intentions politiques des initiateurs et les résultats tels que traduits par les architectes. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/28487 |
Date | 24 April 2018 |
Creators | Therrien, Marie-Josée |
Contributors | Bergeron, Claude |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | thèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat |
Format | 2 v. (vii, 593 f.), application/pdf, application/pdf |
Coverage | Canada, Conception et construction, 20e siècle., 1918-1945, 1945- |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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