La marche humaine nécessite la génération de force propulsive ainsi que des forces antigravitaires pour maintenir l'équilibre. Pour cela, le système nerveux central est requis d'orchestrer la contraction des muscles des membres inférieurs, notamment les fléchisseurs plantaire de la cheville qui interface entre le sol et le corps humain. Durant la première phase de simple appui, le triceps sural (TS) est en contraction excentrique et son activation aide à soutenir le corps en résistant à la rotation du tibia sur le Tarsus. Par contre, la phase finale de simple appui est marquée par une augmentation des forces de réactions au sol " Push-off ", du couple articulaire de la cheville et de l'activité électromyographique du TS. Le rôle du TS durant la phase finale de simple appui est l'objet de débat dans la littérature, où certains lui attribut le rôle de propulseurs et d'autre de soutien du corps. Dans ce travail, nous postulons que l'augmentation de l'activité du TS en phase finale de simple d'appui sert uniquement à décélérer la chute du centre de masse. En outre, nous postulons que la modulation temporelle de l'activité du TS permet de contrôler la cinématique (cadence et longueur de pas) et la cinétique de la marche. Deux études ont été mises en places pour tester les hypothèses de travail. Des données biomécaniques mesurées à partir d'une plateforme de force et l'activité EMG du soléaire et des gastrocnémiens latéral et médial de la jambe d'appui ont été collecté pour les deux études. Dans la première études des volontaires ont initié la marche sans et avec un ajout de poids de 20 kg attaché au niveau de la ceinture abdominale. L'ajout du poids augmente les forces de propulsion. Une augmentation de l'activité EMG du triceps permettrait de comprendre si le triceps participe à la génération de force propulsive. La deuxième étude est composée de deux expérimentations. Dans la première expérimentations des volontaires ont accompli 3 conditions de initiation de marche à vitesse variée tout en maintenant la longueur de pas constante. Dans la deuxième expérimentation, les sujets ont été incliné et instruit de récupérer leur équilibre en exécutant un pas de longueur différente. Les résultats ont montré que : 1) le triceps ne participe pas au push-off mais freine la chute du centre de masse en phase finale de simple appui. 2) L'amplification d'activité électromyographique durant la marche rapide est due à l'augmentation de demande de support de corps causé par la croissance des forces inertiels du corps. 3) La durée de contraction du TS permet de déterminer la cadence et la longueur de pas, donc la cinématique de la marche. La durée d'activité du TS permet aussi de déterminer la position du centre de masse par rapport au centre de pression au moment du contact avec le sol. 4) Ceci permet au TS de moduler le couple de déséquilibre responsable des forces propulsives, donc la cinétique de la marche.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00919418 |
Date | 22 November 2013 |
Creators | Honeine, Jean-Louis |
Publisher | Université Paris Sud - Paris XI |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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