S’appuyant sur les principales théories de financement et tenant compte du contexte qui cadre les décisions de financement, cette recherche a un double objectif. D’une part, appréhender les déterminants de la structure financière des entreprises marocaines et d’autre part, évaluer l’effet des décisions de financement de ces entreprises sur leurs cours boursiers. Dans un premier temps et à travers une étude économétrique, nous avons vérifié la capacité des déterminants traditionnels de l’endettement à expliquer la structure financière des entreprises marocaines en période normale et en période de crise financière. Dans un deuxième temps, nous avons testé la théorie des conventions qui stipule l’existence de régimes de financement. Pour ce faire, nous avons réalisé une analyse en composantes principales et une classification hiérarchique ascendante. Dans un dernier temps, nous avons conduit une étude d’événement pour évaluer la réaction du marché boursier aux décisions de financement. Notre recherche a porté sur un panel de 50 entreprises non financières cotées à la bourse des valeurs de Casablanca et sur 16 annonces relatives à des décisions d’augmentation de capital et d’emprunt obligataire. Les résultats indiquent que seules quelques variables issues de la théorie financière jouent un rôle important dans la politique de financement des entreprises marocaines. Ainsi, en tenant compte de l’effet taille et de l’effet de la crise financière, l’influence de ces variables diffère d’un compartiment de cotation à l’autre ainsi que d’une période à l’autre. Par ailleurs, les résultats obtenus indiquent que la structure financière se présente comme un régime de financement qui est influencé par la nature des besoins à financer. Ainsi, en période normale, l’autonomie est le régime auquel adhère la plupart des entreprises de l’échantillon. En revanche, le régime de découvert est le mieux représenté en période de récession. Les résultats de l’étude d’événements indiquent que le marché boursier marocain ne réagit pas aux annonces d’augmentations de capital et d’émissions obligataires et montrent que les informations transmises par les décisions de financement n’auraient pas de valeur pour les investisseurs marocains. / Based on the primary financing theories and considering the context of financing decisions, this study serves two purposes. On the one hand, understanding the determinants of the Moroccan corporations financial structure, and on the other hand, evaluating the impact of these corporations financing decisions on their stock exchange prices. As a first step, we verified through an econometric study, the ability of traditional determinants of debt to explain the financial structure of Moroccan corporations during regular times and during financial crisis times. As a second step, we tested the theory of conventions which states the existence of financing modes. To that end, we carried out an analysis of the main components and a top-down classification. On last time, we carried out an events study in order to evaluate the stock market response to financing decisions. Our study targeted a series of 50 non-financial corporations listed in the Casablanca stock exchange and on 16 capital increase and bond financing announcements. Results show that only a few variables, originally from the financial theory, play a primary role in the financing policy of Moroccan corporations. Thus, considering the size and financial crisis effects, the influence of these variables changes from a compartment to another, and also from a period to another. Furthermore, the final results show that the financial structure stands as a financing mode which is influenced by the financial needs nature. Thus, in regular times Autonomy is the regime that adheres to most firms in the sample. In contrast, overdraft regime is best represented in recession. The events study results suggest that the Moroccan stock market is not responding neither to capital increase announcements nor to bond announcements, and indicate that communicated information by the financing decisions are not valuable to Moroccan investors.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013NICE0008 |
Date | 01 April 2013 |
Creators | Kartobi, Salah Eddine |
Contributors | Nice, Université Cadi Ayyad (Marrakech, Maroc), El Idrissi Es Serhrouchni, Ali, Bouayad, Brahim |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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