Ma thèse porte sur l'émergence et l'évolution de la RSE au niveau mondial et local dans une perspective institutionnelle. Elle aborde le mécanisme dynamique du champ de la RSE à partir d'une perspective à plusieurs niveaux en trois modes: (1) en tant que gouvernance transnationale, (2) en tant que pratique d'entreprise mondiale évoluée à partir d'une idée ou d'une pratique localement incorporée et (3) en tant que un domaine (quasi-) professionnel. Plus précisément, le premier essai explore les façons dont un État-nation réinvente ses relations avec d'autres acteurs dans le processus de gouvernance transnationale de la RSE. Mon deuxième essai étudie la coévolution des attentes en Corée du Sud en ce qui concerne la responsabilité des entreprises et du système d'affaires national. Mon troisième essai porte sur les mécanismes de micro-professionnalisation du domaine de la RSE en Corée du Sud. D'un point de vue méthodologique, j'utilise des études de cas et des analyses qualitatives pour examiner des ensembles de données composés d'entretiens, d'observations sur le terrain et de données archivistiques. Pour ma thèse, j'ai principalement porté sur 81 interviews de professionnels dans le domaine de la RSE et plus de 200 articles de journaux parlant de la responsabilité des entreprises (ou des riches quand un type moderne d'entreprise n'existait pas en Corée du Sud avant 1960) et “CSR”, qui ont été publiés en Corée du Sud depuis les années 1920, afin de comprendre le champ lui-même et de reconstruire une histoire de l'émergence et de l'évolution du champ. Avec les données que j'ai recueillies, ces trois modes donnent des lignes directrices fondamentales pour mes recherches actuelles et futures. / Going back to the disagreement of Wilensky (1964) in the beginning of this paper, I have some concluding thoughts with respect to my findings. Wilensky (1974) made his stance quite clear by arguing that everyone cannot be professionalized because of quasi-professionals or semi-professionals do not possess tentative knowledge and skills and other conditions as the functionalist approach in the sociology of profession generally argue. Current researchers have argue that contemporary professional fields have lost the essence of professionalism, which is a broad sense of serving societal missions, and have become more interest groups to do their businesses (R. Greenwood, 2007; Saks, 2012). Hence, current established professional organizations are being under de-legitimization and de-institutionalization (Ackroyd, 1996; Brock, 2006). My findings showed that many of CSR professionals, one of emerging quasi-professional groups, tended to share a strong sense of serving societal missions. Some of them (with the strategic corporate giving and the sustainability transition frame) emphasized even more than their business missions, commercial values, and self-interests. Just like any other professionals, some of CSR professionals, especially those within the social innovation and the risk management frame, also underscored the importance of business-like and commercial values to vitalize the CSR field and to grow themselves as stronger professionals. However, they were clearly aware of that what they were doing ultimately generated social benefits, and they appreciated the fact that their professional lives satisfied both their economic interests and societal interests. Hence, their professionalism was actually quite stronger than any other contemporary professionals, which have been criticized for lack of such professionalism. In this regard, why cannot we call CSR professionals, professionals ?
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016ESEC0002 |
Date | 22 January 2016 |
Creators | Shin, Hyemi |
Contributors | Cergy-Pontoise, Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales, Djelic, Marie-Laure, Cho, Charles |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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