Les repreneurs non familiaux deviennent de plus en plus importants pour diverses raisons.Tout d’abord, les estimations indiquent qu’un nombre croissant de fondateurs de petites et moyennes entreprises sont en voie de quitter leurs entreprises. Ensuite, et de façon concommitante, un nombre croissant de repreneurs familiaux se désintéressent ou ne disposent pas de l’aptitude nécessaire pour reprendre l’entreprise familiale. En conséquence, il se développe un marché de l’investisseur constitué des repreneurs non familiaux potentiels, en situation de sélectionner l’entreprise qui rencontre le mieux leurs attentes. D’autre part, la nature de la composition des actifs de la firme a changé et les actifs immatériels représentent à présent l’un des aspects les plus déterminants dans le succès de la majorité des entreprises. Il est communément accepté que ces actifs sont principalement responsables de la valeur de l’entreprise et de sa croissance dans de nombreuses industries. Cependant, l’étude du lien entre ces actifs et la transmission de PME hors du cercle familiale a été négligée jusqu’à présent.L’objectif de cette étude est d’apporter un éclairage sur la pertinence perçue des actifs immatériels dans le cadre du processus de transmission de PME, et ce de la perspective du repreneur n’appartenant pas au cercle familial. Au sein de ce processus, l’accent est mis sur la phase de préparation, lors de laquelle les repreneurs non familiaux potentiels recherchent et analysent les firmes cibles prometteuses.Sur base d’une démarche scientifique reposant sur des approches mixtes, déployées de façon séquentielle, la présente recherche consiste en une enquête quantitative, administrée en ligne, et impliquant des associations de commerce allemandes ainsi qu’une série d’entretiens qualitatifs menés avec des repreneurs non familiaux de PME allemandes.Les résultats apportent une nouvelle perspective sur la transmission d’entreprise, plus spécifiquement au regard des processus de sélection utilisés par les repreneurs non familiaux. Ainsi, cette étude contribue au développement de la littérature de plusieurs manières. Tout d’abord, une approche alternative de traiter de la transmission de PME en adoptant la perspective des repreneurs non familiaux est proposée, en tenant compte de leur modusoperandi. Ensuite, la vue traditionnelle de la transmission d’entreprise est élargie en considérant les actifs immatériels comme étant des éléments décisifs dans la phase de préparation. Enfin, ces résultats sont résumés dans un cadre qui fournit un aperçu sur les actifs immatériels dans le cadre de la sélection d’entreprise.Au regard du nombre croissant de PME en attente de transmission vers de nouveaux propriétaires, il est fondamental de comprendre la pertinence des actifs immatériels dans la dynamique de la transmission d’entreprise (et en particulier, dans la transmission non familiale). Ceci peut ainsi supporter les professionnels (par exemple, propriétaires, repreneurs potentiels, conseillers) et faciliter le développement de mesures adéquates pour améliorer la qualité de la transmission d’entreprise. / Non-family successors are becoming more and more important because of different reasons. Firstly, forecasts show that an increasing number of founders of small and medium-sized enterprises (SMEs) are waiting to leave their firms. Secondly, at the same time an increasing number of family successors are uninterested in or ill-suited to company succession. Consequently, it can be talked about as an investor market bringing prospective non-family successors in a position to select the company that best matches their expectations.On the other hand, the nature of a firm's asset composition has changed and intangible assets are now seen to represent one of the crucial aspects determining company success in most companies. It is generally acknowledged that these assets are chiefly responsible for company value and growth in most industries. However, the link between them and non-family succession in SMEs has so far been neglected.The aim of this study is to shed light on the perceived relevance of intangible assets in the SME succession process from the non-family successor perspective. In the process, the focus is on the preparation stage where prospective non-family successors seek and analyse promising target firms.Acquired on the basis of a sequential mixed methods approach, the present body of research material consists of a quantitative web-survey involving German trade associations and a series of qualitative interviews conducted with non-family successors of German SMEs.The findings provide a new perspective on company succession, specifically in regard to selection processes used by non-family successors, and thus this study contributes to the literature in several ways. Firstly, an alternative approach to dealing with company succession in SMEs by adopting the perspective of non-family successors is proposed, taking their modus operandi into account. Secondly, the traditional view of company succession is enlarged by considering intangible assets as being the decisive elements in the preparation stage. Finally, the findings are summarised by proposing a framework which provides insights into critical intangible assets in terms of company selection.Given the increasing number of SMEs waiting to be transferred to new owners, an understanding of the relevance of intangible assets is fundamental to our understanding of the dynamics of company succession (and non-family succession in particular). This in turn may also help practitioners (e.g., incumbents, prospective successors and advisors) to facilitate the proposal of suitable measures to improve the quality of company succession.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011PA111002 |
Date | 01 March 2011 |
Creators | Durst, Susanne |
Contributors | Paris 11, Bounfour, Ahmed |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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