La présente thèse porte sur l'examen des arguments drogue-criminalité employés par une gamme d'acteurs sociaux qui ont témoigne et/ou déposé un mémoire/document ou encore procédé à la rédaction des rapports produits aux récents Comité spécial du Sénat sur les drogues illicites et Comité spécial sur la consommation non médicale de drogues ou médicaments de la Chambre des communes, afin de soutenir une prise de position sur la politique à suivre en matière de drogues. S'agissant d'une analyse documentaire, un échantillon de 52 interlocuteurs oraux et/ou écrits a été constitué, interlocuteurs provenant de six milieux, soit les milieux gouvernementaux, les milieux policiers, les milieux de l'intervention, la communauté scientifique, les mouvements militants et le grand public. L'analyse de cette imposante documentation nous a permis de constater que selon les discours drogue-criminalité employés, les données sur lesquelles ces discours s'appuient et les intérêts personnels, collectifs et corporatistes enjeu, les interlocuteurs seront tentés d'adopter une approche antiprohibitionniste ou, à l'autre extrême, une approche plus ou moins prohibitive et répressive s'inscrivant dans le prohibitionnisme qui a actuellement cours en matière de drogues, au Canada.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26685 |
Date | January 2004 |
Creators | Lalonde, Josée |
Publisher | University of Ottawa (Canada) |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Format | 199 p. |
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