La relation entre le développement financier et la croissance économique a suscité une attention particulière dans la littérature économique durant ces dernières décennies. Notre recherche tente d’apprécier les effets du processus de libéralisation du système financier au Maroc sur la croissance économique. Les résultats obtenus montrent la nécessité de mettre en place des mécanismes permettant d’optimiser les répercussions positives de la libéralisation financière sur l’économie réelle. Ainsi définie, la libéralisation financière est perçue dans certains pays développés au cours de la décennie 70, tantôt comme une stratégie idéologiquement élaborée par les autorités concernées, tantôt comme une contrainte imposée par le marché. Son évolution ne s’est étendue à la quasi-totalité des pays en développement que durant la décennie 80, avec l’institution des Programmes d’Ajustement Structurel et le déclenchement du processus de mondialisation. Conscient du rôle majeur que peut jouer le secteur financier dans la dynamisation de l’activité économique nationale, les autorités marocaines ont lancé depuis le début des années 90 un processus continu et ininterrompu de réformes à travers notamment la levée des contraintes qui pesaient sur le système bancaire marocain, sur le développement du marché des capitaux et sur la libéralisation du mode de financement du Trésor. La finalité étant de développer la physionomie du secteur financier, pour en faire un instrument efficient de mobilisation de l’épargne, et de sa canalisation vers le financement de l’investissement d’une croissance durable, génératrice de richesse et réductrice de de chômage et de pauvreté. / The relationship between financial development and economic growth has attracted particular attention in the economic literature in recent decades. Our research tries to assess the effects of liberalization of the financial system in Morocco on economic growth. The results show the need to put in place mechanisms to optimize and strengthen the positive impact of financial liberalization on the real economy. Thus defined, financial liberalization is seen in some developed countries during the 70s, sometimes ideologically as a strategy developed by the authorities concerned, sometimes as a constraint imposed by the market. Its evolution has intensified and spread to almost all developing countries during the 80s, with the institution of Structural Adjustment Programmes (SAP) and the outbreak of the globalization process. Recognizing the important role that the financial sector can play in boosting national economic activity, the Moroccan authorities have launched, since the early 90s, a continuous and uninterrupted process of reform, in particular through the lifting of constraints on the Moroccan bank system, on the development of capital market liberalization and the way to finance the Treasury. The aim is to develop and improve the face of the financial sector to make it an efficient instrument of mobilization and development of savings and its channeling towards the financing of investment for strong, sustainable growth, generating wealth and reducing unemployment and poverty.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016NICE0001 |
Date | 29 January 2016 |
Creators | Didi, Adil |
Contributors | Nice, Marouani, Albert |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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