Ce travail est composé de trois volumes, le premier étant l’analyse des objets de notre étude, le deuxième étant le volume d’illustrations et le troisième constituant un corpus d’étude composé de presque quatre-cent jetons différents (pratiquement tous conservés à la Bibliothèque nationale de France). L’analyse de ces objets suit trois axes de recherche principaux. Le premier consiste à observer les enjeux de la mécanisation de la frappe des jetons en France entre 1610 et 1661. Si le roi s’appuie sur les graveurs de jetons et cette nouvelle machinerie pour établir sa propre gloire dès 1610, les officiers de la Cour des Monnaies qui utilisaient la frappe au marteau perçoivent cet outil moderne comme un danger pour leurs privilèges. Notre analyse offre un nouveau regard sur cette administration centrale de l’Ancien Régime, trop longtemps observée comme une institution répréhensive, alors qu’elle donna naissance à de nouveaux offices qui ont participé à l’amélioration de la frappe des jetons et à leur usage commémoratif envers la couronne. Le deuxième axe entend renouveler la pensée sur l’institutionnalisation des devises visibles sur le revers des jetons. Alors que la Petite Académie créée en 1663 par Colbert est considérée comme pionnière dans l’invention de ces images symboliques, les prémisses de cette organisation sont déjà perceptibles en 1610. Enfin, une confrontation des objets de notre étude avec d’autres supports artistiques aide à comprendre que les jetons appartenaient à un univers visuel commun constitutif d’un langage aristocratique qui renforçait le lien entre le monarque et ses sujets. En s’appuyant sur les recueils de monnaies antiques, les traités symboliques, notre étude offre une nouvelle étude interprétative de ces devises jetonnières. / This work is in three volumes, the first volume is the analysis of royal tokens, the second volume is made up illustrations and the third volume is a study corpus composed of four hundred tokens (essentially from the collections of the National library of France). The analysis consists of three parts. The first part involves understanding issues in the invention of the mechanical press and its use in France between 1610 and 1661. As the king supported engravers of tokens and their new machine as they rose to glory from 1610 onwards, officers of the Monetary Court used to strike with the hammer saw the modern tool as a threat for their privileges. Our study shows the need to go beyond former perceptions of this institution and examine how the Monetary Court created offices that improved the manufacture of tokens. The second part is a new consideration of how a designs for the back of tokens were already institutionalized in 1610’s, before the creation of the Academy of inscriptions and Belles-Lettres by Colbert. Lastly, by comparing tokens with other artistic mediums, we consider how these items belong to a visual and common language developed for aristocratic people, that strengthened the link between the king and his favorites. Based on collection of antique coins, symbolic treaties, our study deliveries news interpretations of the tokens and their production.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA100150 |
Date | 09 December 2016 |
Creators | Valin, Sabrina |
Contributors | Paris 10, Cojannot-Le Blanc, Marianne |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image, StillImage |
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