Cette recherche sur le métier d'agent de développement rural, au Québec, se révèle une façon toute particulière, de donner plus de visibilité à ces professionnels qui surmontent nombres d'obstacles pour appuyer le développement socioéconomique et cuIturel des collectivités rurales centricoises. L'étude apporte un éclairage sur la profession et, permet aussi de comprendre l'implication d'acteurs d'horizons différents réunis autour des mêmes problématiques locales. Par contre, l'étude ne vise pas à évaluer leur travail, ni à apporter des changements dans la manière dont ils exécutent leurs tâches, mais à les voir au centre des actions territoriales. C'est en quelque sorte notre objet d'étude. L'hypothèse adoptée s'articule autour de la polyvalence du métier de l'agent de développement rural qui, de par ses tâches, est d'impulser la transformation du territoire vers un mieux être global, au moyen de projets, d'actions, en valorisant les ressources locales, dans une vision à long terme et, d'anticiper des mutations dans une logique de démocratie participative. Nous avons adopté une méthodologie de type d'entrevues semi directives, dans le but de comprendre un métier émergent, car, notre objet de recherche n'a pas eu beaucoup de publications de recherches empiriques ni de développements conceptuels majeurs. L'entretien semi-directif demeure le meilleur moyen d'apprendre davantage sur le métier. Le cadre théorique est inspiré de la théorie de la structuration d'Antony Giddens, il permet de situer l'agent de développement rural à travers les concepts définis par l'auteur. C'est une évidence que les politiques lui donnent un ensemble de possibilités d'actions et d'échanges, mais, il est aussi soumis à une structure. Les résultats rejoignent l'hypothèse et l'objectif qui étaient fixés au départ. ils sont constitués d'analyses transversales de discours des principaux acteurs opérant dans les différentes MRC et de CLD du territoire centricois. Le métier d'agent rural s'effectue au sein d'une équipe et nécéssite la coopération de nombreux acteurs locaux (élus, administration, professionnel, habitants,...).C'est un métier qui exige de grandes qualités humaines: écoute, sens de la négociation, gestion des conflits. L'agent rural est aussi un conseiller qui peut travailler dans différentes institutions de développement, il se doit de connaître les milieux, les parcourir, identifier les décideurs locaux, établir les contacts sur le terrain et, soutenir les comités locaux. il offre aussi la possibilité aux municipalités de s'engager dans la voie du développement notamment en travaillant avec les bénévoles et les promoteurs individuels et collectifs. En conclusion, nous faisons un retour sur les objectifs et hypothèse de l'étude en vue de la validation de cette dernière et nous traitons aussi de la perspective du métier d'agent de développement rural au Québec. Nous sommes convaincus, en analysant le développement de cette région que ce métier, d'agent de développement rural, mérite d'être reconnu par la collectivité à sa juste valeur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Polyvalence, Agent de développement rural, Gouvernance territoriale, Attractivité territoriale, Politique nationale de la ruralité, Pacte rural, Coffret rural, Développement local, Consultation publique, Mobilisation, Développement régional.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3156 |
Date | January 2010 |
Creators | Florvil, Mario |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/3156/ |
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