Les « Maîtres de Tabriz » ont suscité un vif intérêt chez les chercheurs. Ces céramistes, qui ont orné des édifices ottomans au 15ème et 16ème siècle, demeurent pourtant mystérieux à bien des égards. L’absence de biographies rend leur identification incertaine et engendre par conséquent de nombreuses théories sur leur origine historique et géographique. Concrètement, ces maîtres ne sont connus qu’à travers leur nom figurant dans les inscriptions monumentales ou dans les archives ottomanes. Une investigation dans les textes anciens a alors été essentielle pour combler le manque d’indices. Cependant, certaines de ces sources écrites ont fait l’objet d’extrapolations et de spéculations aléatoires. Pourtant, elles sont considérées comme des éléments probants, ce qui fausse évidemment l’identification de ces céramistes. Il a été primordial de revenir sur les éléments d’identification. La relecture des sources primaires permet en effet de dégager les notions concrètes et d’écarter les hypothèses infondées. Tel est l’enjeu de la première partie de cette étude qui met en évidence les connaissances que l’on possède des « Maîtres de Tabriz ». La deuxième partie est consacrée à l’analyse technique et ornementale des céramiques architecturales. Les œuvres des « Maîtres de Tabriz » sont relativement bien connues. Elles ont fait l’objet de nombreuses publications, mais ont souvent été abordées de manière transversale. Cette étude propose une nouvelle approche en mettant en relation la production de chacun des quatre groupes de céramistes. Cette démarche permet ainsi de saisir l’évolution de cette production tout en mettant en avant les corrélations et les disparités artistiques. / The « Masters of Tabriz » generate high interest among researchers. These ceramists, who decorated ottoman buildings in the 15th and 16th centuries, remain mysterious in many respects. The absence of biographies makes their identification uncertain and hence leads to many different theories about their historical and geographical origins. In reality, these masters are only known for their names found on monumental inscriptions and from ottoman chancery documents. Thus, investigation into ancient texts became essential to fill in the lack of evidence. However, some of these written sources have led to extrapolations and uncertain speculations. Yet these have been accepted and considered as conclusive elements, which obviously misrepresent these master ceramists. It is thus essential to return to the elements of identification. Rereading primary sources written in Arabic, Persian and Ottoman gives evidence to concrete notions and dismisses unfounded suppositions. As the shadow zones round them tend to lead to myths, the objective of the first part of this study is to rectify the knowledge in our possession of the “Masters of Tabriz”.The second part consists of a technical and ornamental analysis of the architectural ceramic tiles. The productions of the “Masters of Tabriz”, principally found in Bursa, Edirne, Istanbul and Jerusalem, are relatively well known. They have been the subject of many publications, but have often been treated transversally. This study offers a new approach, comparing the productions of the four groups of ceramists. This procedure brings to light the progression of this production as it focuses on the artistic correlations and disparities.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015AIXM3129 |
Date | 15 December 2015 |
Creators | Mahi, Khalida |
Contributors | Aix-Marseille, Porter, Yves |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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