A l’instar des villes des pays en voie de développement, la croissance de la ville de Bangui fut rapide. Le croît démographique en est la principale cause. La croissance urbaine s’est faite de manière irrégulière et illégale. La ville s’est développée dans une dualité entre les quartiers urbanisés, bien équipés et les quartiers non urbanisés, dépourvus des infrastructures urbaines de base. La politique urbaine de l’Etat, focalisée sur le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU), n’est plus à la hauteur de répondre de façon optimale aux besoins de la ville. L’occupation anarchique de l’espace par des quartiers précaires, est la conséquence directe de la politique de l’Etat en matière de gouvernance urbaine. L’inapplicabilité des textes ou des lois qui caractérisent le régime foncier, ont conduit à la création des bidonvilles. Les services de l’eau et de l’assainissement sont en difficulté face à l’explosion urbaine de la ville. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base de la population n’est pas totalement assuré par ces services. Il se pose alors, un sérieux problème de gouvernance de ces services face à la croissance urbaine de la ville. Le réseau de la société de distribution d’eau ne couvre pas l’ensemble de la ville, et le système d’assainissement est très détérioré. La société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA), n’assure que 32% de l’approvisionnement en eau de la population. Les quartiers défavorisés sont alimentés par des réseaux informels (bornes fontaines, les forages et les puits). Malgré une légère amélioration, l’approvisionnement en eau potable dans ces quartiers, reste un parcours du combattant. Les femmes et les enfants sont les plus touchés. L’espoir de partenariat public-privé (PPP) suscité en 1990, autour de l’eau par SAUR a donné un bilan mitigé en Centrafrique. / Following the example of the cities of the countries in the process of development, the growth of the town of Bangui was fast. Grows is the leading cause. The urban growth was done in an irregular and illegal was. The city developed in a duality between the districts urbanized equipped well and the not urbanized districts, deprived of the basic urban infrastructures. The urban policy of the State, focused on the town planning and master development plan (SDAU), is not any more worthy meeting in an optimal way the needs for the city. The anarchistic occupation of space by dangerous district is the direct consequence of the policy of the State as regards urban governance. The inapplicability of the texts or the laws which characterize the land mode, led to the creation of the slums. The services of water and the cleansing are in difficulty face the urban explosion of the city. The access to drinking water and basic cleansing of the population is not completely ensured by these services. It is posed then, a serious problem of governance of these services face the urban growth of the city. The network of the company of water supply in Central Africa (SODECA), ensured of only 32% of the water provision of the population. The disadvantaged districts are fed by abstract networks (terminals fountains, drilling and wells). In spite of a light improvement, the drinking water supply in these districts stays an assault course. The women and the children are touched. The hope of public-private partnership (PPP) caused 1990, around water by SAUR gave by assessment mitigated in Central Africa.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA080004 |
Date | 26 January 2017 |
Creators | Siro Grembo, Diogène Macaire |
Contributors | Paris 8, Gautier, Emmanuèle, Yapi-Diahou, Alphonse |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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