La vie en appartement autonome a des retombées positives sur le sentiment d’inclusion sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle. Les modalités d’habitation autonomes peuvent toutefois présenter des caractéristiques très différentes les unes des autres. Cette recherche s’intéresse à deux types d’habitation ; le logement dispersé et le logement à visée de mixité résidentielle. L’objectif du mémoire est de répondre aux deux questions suivantes : 1) Quelles sont les perceptions des personnes ayant une DI qui vivent en logement dispersé et en projet de mixité résidentielle à l’égard de leur inclusion sociale? 2) Quels sont les facilitateurs et les obstacles à l’inclusion sociale des personnes ayant une DI vivant dans ces deux modalités d’habitation? Afin d’y parvenir, des entretiens déambulatoires ont été réalisés avec des adultes ayant une DI. Les entrevues réalisées portaient plus précisément sur les relations interpersonnelles de la personne ainsi que sur sa participation communautaire. Le modèle d’inclusion sociale développé par Simplican et al.(2015) et envisagé selon une approche interactionniste a permis d’appréhender ces deux thèmes d’entrevues. Les résultats obtenus font ressortir que les relations interpersonnelles avec la communauté et avec les pairs ont des effets variables sur le sentiment d’inclusion des répondants. L’emplacement du milieu de vie, l’abordabilité et l’adaptabilité d’une activité sont des enjeux pour la participation communautaire de ces personnes. / Living in an independent living has positives outcomes on social inclusion from the perception of people living with an intellectual disability (ID). Somehow, the situation can widely vary from an accommodation to another. This research aims to explore two different accommodations: the dispersed housing and the social mix housing. The research questions are: 1) What are the perceptions of people living with ID about their social inclusion? 2) What are the facilitators and obstacles people with ID are facing toward their social inclusion? To answer these questions, walking interviews were made with people living with ID. These interviews were specifically about interpersonal relationships and community participation. These themes are the core of the social inclusion model, conceived by Simplican and al. (2015) and were used with an interactionist approach in this study. The results show that relationship with community members and with peers living with ID have variable effects on respondents. The location of the accommodation as well as the price and the possibility to adapt an activity are issues people living with an ID are subject to deal with.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/40348 |
Date | 10 February 2024 |
Creators | Dorval, Étienne |
Contributors | Raymond, Émilie, Milot, Élise |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (viii, 98 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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