Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette thèse porte sur l'introduction de la carte numérique dans la pratique du développement local. Nous avons travaillé sur la compréhension d'un processus cognitif d'évaluation t interpellant et interagissant avec les connaissances de perception, de raisonnement et la vie communautaire. À l'heure actuelle, la cartographie produit par l'ordinateur fait l'objet de nombreux travaux en ce qui concerne leurs techniques, leur structure et les outils pour les mettre en œuvre. Son utilisation dans un processus de planification et de consultation du développement d'une activité spatiale y est rarement étudiée et utilisée. Quand elle l'est, c'est de manière secondaire. L'introduction de la nouvelle technologie dans le développement local est ici un médium de communication pour structurer des applications interactives pouvant ainsi afficher les événements souhaités par les acteurs1et les flots de données s'y rattachant. Le modèle que nous proposons répond d'un développement convivial d'une activité. Notre stratégie consiste à afficher des cartes en plan puis des scènes en élévation et d'examiner les résultantes sur les prises de décisions et sur les réalisations. Cette thèse résulte donc d'une préoccupation : le souci de participer, pour une modeste partie, de la place de la carte numérique dans la pratique du développement local. Une recension de travaux scientifiques sur le sujet permet de noter que l'utilisation des cartes numériques dans un processus de consultation démocratique reste encore très peu mis en pratique. Dans un contexte social où les organismes locaux prennent de plus en plus leur place dans les interventions et dans les prises de décisions, la connaissance du territoire et des besoins par les décideurs et les utilisateurs devient incontournable. La recherche tente de répondre à deux défis : de l'un, en arriver à satisfaire les organismes de développement des activités et, de l'autre, à cautionner par les décisions prises à des interventions aussi bien viables que durables. Que dit la documentation? Les auteurs corroborent en disant que l'opinion des usagers est devenue, avec le temps, un outil de mesure importante dans l'élaboration d'une activité. L'informatique ajoutée à un processus démocratique où la conduite est de répondre aux besoins de tous les acteurs, peut-elle être un instrument supplémentaire de planification stratégique pour animer, pour améliorer l'accès à l'information et pour contribuer à réduire l'incertitude de son développement? Nous prétendons que la carte numérique fournit un moyen innovateur pour faire participer de façon active les acteurs aux différentes étapes d'une activité. À cause du rôle particulier que peut jouer la communauté locale, ce médium apporte une option dynamique aux efforts de l'identification des besoins, des objectifs, d'analyse spatiale, des scénarisations et des plans d'actions [les décisions]. La démocratisation de la planification, c'est-à-dire la plus grande participation des acteurs à l'activité en développement devrait aider à définir des interventions acceptables pour toutes les parties concernées. Cette convivialité est un grand pas vers le développement durable des territoires locaux. Nous allons vérifier si la carte numérique est techniquement réalisable dans un processus de développement local. Peut-elle exprimer plus facilement les besoins de l'organisation et de la communauté? Fait-elle la différence ou l'indifférence dans les réunions? Est-elle un apport au processus de réflexion, de discussion et de négociation? La nouvelle technologie informatique dans notre démarche se veut un moyen d'expression « participative » visant à aider tous les participants à établir un continuum entre les besoins exprimés et les interventions réalisées par l'organisme de développement. Elle devrait tout au long du processus faciliter le dialogue, la discussion, la réflexion, la prise d'opinions, les négociations pour contester ou affirmer... les besoins exprimés. Dans ce contexte, l'affichage numérique de l'activité offre un potentiel intéressant pour prendre des résolutions. Elle donne un regard immédiat de l'activité et son environnement, en même temps, une perspective quant aux conditions futures réduisant ainsi l'incertitude dans les prises de décisions. Le modèle de recherche que nous proposons, c'est-à-dire l'usage de la technique numérique dans le développement local, vise sa « transférabilité » à d'autres territoires locaux. Pour soumettre à l'épreuve la démarche suggérée, nous avons convié deux organismes publics œuvrant dans le développement de leur territoire respectif localisés dans la région de Montréal. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la Société du Parc des Îles et la Société d'initiatives de développement de l'artère commerciale Sainte-Catherine Est à l'élaboration de deux activités : l'une récréotouristique dans les lagunes de l'île Notre-Dame et l'autre commerciale sur la rue Sainte-Catherine Est. Notre recherche confirme que l'utilisation de la carte numérique est conviviale dans le développement d'une activité territoriale. Elle permet la démocratisation de la planification d'une activité spatiale en territoire local et l'implication des acteurs à toutes les étapes de son élaboration. C'est donc les participants qui décident du caractère que l'on veut lui attribuer et de l'ensemble des changements au cours du temps ; Les résultats sont conformes à ce que l'organisation et la communauté locale souhaitent selon des ententes entre les parties concernées.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33103 |
Date | 04 1900 |
Creators | Riendeau, Jean |
Contributors | Bryant, Christopher |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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