Chez les historiens Jules Michelet et Louis Blanc, l'interprétation de la Terreur est déterminée par leur conception respective de la République, par leur explication de l'échec de la IIe République et du retour de l'Empire. Pour Michelet, un républicain libéral ouvert à une réforme sociale, la légitimation de l'idée républicaine passe par la dissociation de ce qui l'incarna en l'an II, le peuple et la Convention, de la guillotine et de la dictature de salut public. La faute en revient au « fanatisme monastique » de la secte jacobine et à la démesure idéologique de son pontife, Robespierre. Au contraire, pour le socialiste jacobin qu'était Blanc, l'an II avait été l'anticipation de la fraternité socialiste ; Robespierre et les Jacobins, les défenseurs du peuple et de l'idéal de justice de la Révolution. La Terreur et la dictature furent des nécessités transitoires attribuables au grave péril qui menaçait la République. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/28522 |
Date | 25 April 2018 |
Creators | Mattéo, David |
Contributors | Piette, Christine |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iv, 182 f., application/pdf |
Coverage | France, 18e siècle, 1793-1794 |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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